les associations s’unissent pour un rassemblement sur le thème de la précarité

Ce samedi 8 mars marque la journée internationale des droits des femmes. À cette occasion, les initiatives se multiplient sur l’ensemble de l’île : conférences, expositions ou encore rassemblements.

L’objectif est d’évoquer les acquis des femmes mais surtout prendre la mesure des défis qui doivent encore être menés.

Pour ce faire, l’association féministe Culture Egalité, elle, met en place deux temps forts durant cette journée. Une manifestation a lieu ce matin sur la place de l’Enregistrement au centre-ville de Fort-de-France. Ce soir, c’est encore au centre-ville qu’une martche est organisée. C’est ce qu’indique Georges Arnaud, membre et co-fondatrice :

Ce soir, nous serons avec d’autres associations. Départ à 17 heures, place de l’Atrium en direction du Kiosque Guédon sur le bord de mer. Donc on demande à toutes les personnes de venir, ce qui serait extraordinaire parce que c’est une journée qu’il faut absolument être là, dire sa voix. Comme on dit « Pé bouche fini ! » Il faut libérer la parole. Parce qu’en fait les violences sont aussi très importantes et les jeunes ne se rendent pas compte de toutes ces agressions sexistes et sexuelles dont elles sont victimes

Action collective

À ce rassemblement et cette marche participara aussi l’Union des Femmes de la Martinique. Marie-Christine Vartel, co-présidente de l’Union des femmes de Martinique (UFM) donne les détails de cet évènement :

L’UFM a travaillé sur le 8 mars avec un collectif de neuf associations pour organiser une manifestation de rue qui aura lieu à partir de 17 heures. Donc, nous avons donné rendez vous à l’ensemble du public martiniquais pour qu’il nous rejoingne le samedi 8 mars à 17 heures à l’esplanade de l’Atrium pour partir vers le kiosque Guédon. Nous allons assister à un théâtre-forum, à du slam, à des chants. Le titre de notre manifestation de rue, c’est « Les femmes crient leur précarité ». Parce que il est indéniable que ce sont surtout les femmes qui vivent cette précarité parce que elles ont déjà des emplois avec des salaires précaires et elles ont la responsabilité la plupart du temps de leur foyer, souvent monoparental

Crédit: Lien source

Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.