les combats de claques pourraient bientôt débarquer en France

Discipline en pleine croissance aux Etats-Unis, le « slap fighting », soit des combats de claques, pourrait-elle à terme débarquer en France? DTN adjoint à la Fédération française de boxe en charge du MMA, Lionel Brézéphin a fait le point sur la question ce jeudi lors du Fighter Club sur RMC.

Verra-t-on prochainement des combats de claques en France? L’hypothèse ne semble pas totalement écartée à en croire Lionel Brézéphin, le DTN adjoint à la Fédération française de boxe en charge du MMA. Invité du podcast Fighter Club ce jeudi sur RMC, le dirigeant a fait le point sur le « slap fighting », qui connaît une popularité croissante aux États-Unis.

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« Pour qu’on le fasse, ça nécessite un bon encadrement »

Emblématique patron de l’UFC, la plus grande ligue de MMA du monde, Dana White a également lancé la « Power Slap League », pour une première saison diffusée en 2023. Si le MMA n’a été légalisé qu’en janvier 2020 en France, cette nouvelle discipline aurait besoin du feu vert des autorités pour débarquer dans l’Hexagone. « La Direction des Sports ne savait pas du tout ce que c’était », a indiqué Brézéphin.

Épisode 317 – Cinq ans après la légalisation, où en est le MMA en France ?

En France, la Direction des Sports a notamment pour mission d’assurer la sécurité du cadre de pratique des activités sportives. « J’ai eu une sollicitation d’un organisateur, qui m’a dit qu’il avait envie de faire ça. J’ai demandé à la Direction des Sports si c’était possible et elle ne connaissait pas du tout l’activité », a poursuivi Brézéphin. « Je leur ai envoyé des vidéos, ils étaient à 10.000 kilomètres de penser que ça puisse exister. »

Si cette nouvelle discipline peut sembler ludique, le « Power Slap » présente des risques pour la santé. « En termes de sécurité, il y a quand même des commotions cérébrales », a noté le dirigeant. « C’est un sport de contact. On se dit que ça va être spectaculaire mais comment faire avec quelqu’un qui a pris une commotion pleine tête? Ça reste une activité de KO. Le KO, pour le cerveau, ce n’est pas ce qui se fait de mieux. Pour qu’on le fasse, ça nécessite un bon encadrement. »

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