les corps des quatre victimes martiniquaises rapatriés aujourd’hui
Après 45 jours d’attente, les corps des quatre victimes du crash aérien de la Dominique seront rapatriés en Martinique aujourd’hui. Les familles se trouvent sur place pour finaliser les formalités. Les funérailles sont prévues dans la semaine.
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C’est la fin d’une longue attente pour les familles des victimes du crash aérien à la Dominique. 45 jours après l’accident, les corps des 4 jeunes victimes seront rapatriés aujourd’hui (mardi 11 mars 2025) en Martinique.
Leurs proches sont à Roseau pour finaliser les formalités administratives. Depuis la capitale dominiquaise, les opérations de rapatriement s’organisent.
Joséphine Robinson, responsable du centre funéraire Gentle rest office, a expliqué la procédure à Franck Edmond Mariette de Martinique La 1ère.
Pour la population de la Dominique, ce crash a été vécu comme un vrai traumatisme. La solidarité avec la Martinique dès les premières heures s’est manifestée avec de nombreux messages de soutien aux familles. Et aujourd’hui encore les Dominiquais en parlent avec tristesse.
Le 26 janvier dernier, quatre jeunes Martiniquais, à bord d’un Cessna 172 Skyhawk, ont péri après le crash de l’appareil, peu après le décollage de l’aéroport Douglas Charles, à La Dominique. L’appareil, à flanc de montagne, était difficile d’accès.
Deux premiers corps avaient pu être hélitreuillés, deux jours après le drame. Depuis, les proches des deux dernières victimes étaient dans l’attente. Les mauvaises conditions météorologiques et la position de l’avion avaient considérablement retardé les opérations de récupération des corps.
Le 12 février, la préfecture de Martinique avait annoncé que l’intervention du peloton de gendarmerie de haute montagne (PGHM) de Chamonix à La Dominique avait permis d’atteindre l’appareil et de récupérer les derniers corps.
Une enquête pour homicide involontaire a été confiée au pôle « accidents collectifs » du parquet de Paris, afin de déterminer les causes du crash aérien.
Dans ce type d’accident, la boîte noire est précieuse pour comprendre les circonstances du drame. Mais le Cessna 172 Skyhawk dans lequel ont péri, dimanche 26 janvier, 4 occupants de la Martinique, n’en possédait pas, car non obligatoire sur les vols de tourisme.
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