les députés adoptent une résolution de soutien à Kiev appelant à saisir les avoirs russes

Ce direct consacré à la guerre en Ukraine et les négociations de paix avec la Russie est désormais terminé.

Au terme d’une réunion avec ses homologues allemand, italien, polonais et britannique, Sébastien Lecornu a écrit qu’il y a « une convergence sur la nécessité d’un effort collectif européen » sur ces points.

Dans la soirée, les députés ont adopté une résolution de soutien à l’Ukraine, appelant à saisir les avoirs russes.

De son côté, Volodymyr Zelensky s’est dit « déterminé à travailler au plus vite avec nos partenaires » pour « progresser vers la paix ».

Les députés ont adopté une résolution de soutien à l’Ukraine appelant à saisir les avoirs russes.

Le ministre des Armées Sébastien Lecornu a estimé que « certains segments clés » de la défense en Europe « relèvent de l’urgence », citant « la défense sol-air, le spatial, les munitions et la capacité de détection des frappes à longue portée ».

Au terme d’une réunion avec ses homologues allemand, italien, polonais et britannique, Sébastien Lecornu a écrit qu’il y a « une convergence sur la nécessité d’un effort collectif européen » sur ces points.

« Cela passera par une accélération du développement de notre industrie de défense », a poursuivi le ministre français.

Volodymyr Zelensky appelle à « progresser vers la paix, vers des garanties de sécurité et libérer notre peuple », se disant « déterminé à travailler au plus vite avec nos partenaires ».

Le président ukrainien a déploré que « certaines des infrastructures civiles » ukrainiennes ont été « touchées, notamment à Odessa ».

Le commandant en chef de l’armée ukrainienne, Oleksandr Syrsky, a suggéré que ses troupes se repliaient dans la région russe de Koursk, où les forces de Moscou ont revendiqué de rapides gains territoriaux ces derniers jours.

« Dans la situation la plus difficile, ma priorité a été et reste de sauver la vie des soldats ukrainiens. À cette fin, les unités des forces de défense, si nécessaire, manoeuvrent vers des positions plus favorables », a-t-il déclaré.

Le chef d’état-major de l’armée russe Valéri Guérassimov, a affirmé au président Vladimir Poutine que ses troupes ont fait prisonnier 430 soldats ukrainiens lors des récentes avancées dans la région russe frontalière de Koursk.

« Les militaires ukrainiens, voyant qu’il était inutile de continuer à résister, ont commencé à se rendre activement et 430 combattants ont été faits prisonniers », a déclaré Valéri Guérassimov selon des propos retransmis à la télévision russe.

Vladimir Poutine a, quant à lui, suggéré que ces prisonniers soient « traités comme des terroristes ».

En déplacement dans cette région, Vladimir Poutine ordonne à son armée de « libérer complètement » la région russe de Koursk après ses avancées rapides.

Vladimir Poutine s’est rendu dans un centre de contrôle utilisé par les troupes russes. Il s’agit de la première visite du maître du Kremlin dans cette région depuis que les forces ukrainiennes y ont lancé une offensive surprise en août 2024.

Le président russe Vladimir Poutine a rendu visite aux troupes combattant l’armée ukrainienne dans la région russe de Koursk, a annoncé le Kremlin. Moscou y a revendiqué d’importants gains ces derniers jours.

Il s’agit de la première visite du maître du Kremlin dans la région de Koursk depuis que les forces ukrainiennes y ont lancé une offensive surprise en août 2024.

Les forces de Kiev y occupaient depuis plusieurs centaines de kilomètres carrés, tandis que les troupes russes tentaient de les déloger ces derniers mois.

La porte-parole de la présidence américaine a indiqué que le conseiller américain à la sécurité nationale Mike Waltz s’est entretenu aujourd’hui avec son homologue russe.

La Maison Blanche a aussi annoncé que l’émissaire américain Steve Witkoff se rendra à Moscou cette semaine.

L’ambassadeur de la Russie en France Alexey Meshkov a estimé que « la Russie ne menace personne et ne l’a jamais fait ».

« La Russie n’a pas l’intention d’envahir qui que ce soit. La crise en Ukraine est avant tout liée au fait que les droits des populations russophones ont été piétinés », a poursuivi l’ambassadeur sur BFMTV.

L’ambassadeur de la Russie en France Alexey Meshkov a minimisé l’incident entre un avion russe et un drone français au-dessus de la mer Méditerrannée début mars.

« Il ne l’a pas détruit quand-même », a-t-il déclaré sur BFMTV.

« Je ne connais pas les détails de la situation, j’aurais du mal à donner un commentaire détaillé », a indiqué Alexey Meshkov sur notre antenne, précisant qu’il « ne sait pas » s’il y avait un risque pour le drone français.

« Dans les milieux militaires, il existe des procédures bien concrètes pour définir le niveau du risque. Moi-même n’étant pas militaire, je vais m’arrêter là », a-t-il conclu.

Sur BFMTV, l’ambassadeur de la Russie en France Alexey Meshkov a jugé que « la Russie n’a jamais menacé la France ».

« Vous pouvez ouvrir un manuel d’histoire. Est-ce qu’une seule fois la Russie a menacé la France? L’histoire de nos relations n’a pas toujours été facile », a-t-il indiqué, citant Napoléon ou la guerre de Crimée.

Sur BFMTV, l’ambassadeur de la Russie en France Alexey Meshkov a estimé que « nos voisins occidentaux nous ont dupés » au sujet des accords de Minsk, signés en 2014.

« Bien sûr, la Russie est très intéressée à trouver une solution radicale de ce problème, à savoir parvenir à un accord définitif », a-t-il affirmé sur notre antenne.

« La Russie a tout intérêt de voir les accords bien réels pour assurer notre sécurité », a poursuivi Alexey Meshkov.

Sur BFMTV, Alexey Meshkov, l’ambassadeur de la Russie en France a rappelé les « positions bien connues » du Kremlin en vue d’un règlement du conflit en Ukraine.

Il s’agit « d’une non-adhésion de l’Ukraine à l’Otan, le non-déploiement des troupes de l’Otan sur le territoire de l’Ukraine et le renoncement à toute manœuvre ou exercice de l’Otan sur le territoire ukrainien ».

Alexey Meshkov, l’ambassadeur de la Russie en France, a déclaré sur BFMTV que « la partie russe n’a pas encore été informée des résultats des négociations » entre les États-Unis et l’Ukraine.

« C’est encore trop tôt pour donner des évaluations (…). Le diable est dans les détails, on voudrait connaître les détails. Mais sinon, la partie russe s’est toujours prononcée pour une solution diplomatique du conflit », a poursuivi l’ambassadeur sur notre antenne.

Le ministre français des Armées Sébastien Lecornu a évoqué « le caractère imprévisible de l’allié américain ».

« Nous nous sommes accordés à dire que le pivot américain de l’Europe vers la Chine n’est pas une surprise », a poursuivi Sébastien Lecornu.

Le ministre français des Armées Sébastien Lecornu a déclaré que « la première des garanties de sécurité pour l’Ukraine c’est l’armée ukrainienne elle-même ». « C’est-à-dire ses capacités, son armement, son équipement, sa formation, son format », a précisé Sébastien Lecornu.

« Derrière l’Ukraine, c’est la question du continent européen dans son ensemble qui est posée », a prévenu le ministre français.

Lindsey Graham, un sénateur républicain proche de Donald Trump, s’est dit « extrêmement sceptique quant à l’acceptation du cessez-le-feu par la Russie ».

« Je doute fortement qu’elle veuille mettre fin à cette guerre. Zelensky a réussi le test de la volonté de paix. C’est maintenant à Poutine de dévoiler ses cartes », a poursuivi le sénateur sur X.

Donald Trump a indiqué que les États-Unis « peuvent faire pression » sur la Russie pour convaincre le Kremlin d’accepter un cessez-le-feu. « J’espère que cela ne sera pas nécessaire », a poursuivi le président américain.

« On pourrait faire des choses qui ne seraient pas très plaisantes sur le plan économique ou financier, mais je ne veux pas le faire car ce que je veux, c’est la paix », a déclaré Donald Trump aux journalistes présents à la Maison Blanche.

Le Royaume-Uni convoque l’ambassadeur russe en Grande-Bretagne suite à l’expulsion par la Russie d’un diplomate britannique et de son épouse cette semaine.

« Nous ne prenons pas cette décision à la légère, mais nous avons toujours clairement indiqué à la Russie qu’en cas d’escalade, nous prendrions des mesures réciproques », justifie le ministère britannique des Affaires étrangères dans un communiqué.

« Seule la force peut faire face à l’abîme dans lequel la Russie s’enfonce », selon la diplomatie britannique.

Ces derniers précisent « qu’il est important de maintenir les canaux de communication diplomatiques et nos missions diplomatiques respectives. 

Andry Yermak, chef de cabinet de Volodymyr Zelensky, « espère le maintien des sanctions contre la Russie ».

« L’unité de l’Europe face à l’agression russe doit rester inébranlable. Seule une position commune peut protéger nos valeurs communes », a-t-il poursuivi sur X.

Donald Trump annonce que des négociateurs se rendent « dès maintenant » en Russie. Le président américain a dit « espérer » que Vladimir Poutine acceptera un cessez-le-feu en Ukraine.

« Tout dépend de la Russie », a poursuivi Donald Trump.

« Je crois que nous avons une chance d’arriver à un cessez-le-feu. Si on arrive à faire en sorte que la Russie s’arrête et d’avoir un cessez-le-feu complet, je pense que la guerre ne recommencera plus jamais », a indiqué le président des États-Unis.

Le chancelier allemand Olaf Scholz a souligné qu’une trêve en Ukraine devait aboutir à un « accord durable » qui préserve la souveraineté du pays et lui garantisse le maintien d’une « armée forte ».

« Un cessez-le-feu doit s’inscrire dans un processus de paix qui aboutisse à un accord durable. La souveraineté de l’Ukraine doit être préservée (…) », a affirmé Olaf Scholz, après que l’Ukraine a donné son accord à une proposition américaine de trêve de 30 jours avec la Russie.

L’armée russe, qui a attaqué cette nuit le port ukrainien d’Odessa, a touché « un navire civil transportant du blé à destination de l’Algérie », affirme sur X le ministre des Affaires étrangères ukrainien Andrii Sybiha.

L’Ukraine ne fait pas « confiance » à la Russie concernant l’application d’une trêve, a affirmé Volodymyr Zelensky, Kiev ayant accepté mardi une proposition américaine d’un cessez-le-feu de 30 jours à laquelle Moscou n’a pas encore répondu.

« Je l’ai souligné à maintes reprises, aucun d’entre nous ne fait confiance aux Russes », a affirmé le président ukrainien lors d’une conférence de presse.

Volodymyr Zelensky dit compte sur des mesures « fortes » des États-Unis si Vladimir Poutine n’accepte pas la trêve proposée par Washington et Kiev.

« Je crois comprendre que nous pouvons compter sur des mesures fortes », dont des « sanctions » contre la Russie et le « renforcement de l’Ukraine » avec des armes, a-t-il dit au cours d’une conférence de presse à Kiev.

La Russie met un « maximum de pression » sur les troupes ukrainiennes dans sa région de Koursk, a admis mercredi Volodymyr Zelensky, Moscou ayant revendiqué ces derniers jours la reprise à un rythme soutenu de plusieurs localités dans cette zone.

« Les Russes tentent clairement de mettre un maximum de pression sur nos troupes », a déclaré le président ukrainien, lors d’une conférence de presse à Kiev, alors que ses forces armées occupent depuis août une petite partie de cette région frontalière de l’Ukraine.

L’Ukraine a montré être prête à une trêve lors de négociations avec les Américains et c’est désormais à la Russie de répondre, a déclaré le président Volodymyr Zelensky.

« Aujourd’hui, cela dépend à 100% de ce pays, parce que l’Amérique a démontré (…) sa position, l’Ukraine a démontré (…) sa position, et aujourd’hui, la Russie doit y répondre », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse à Kiev.

L’Ukraine discutera des garanties de sécurité qu’elle demande à ses alliés si la trêve, proposée à la Russie à l’issue de pourparlers ukraino-américains en Arabie saoudite, entre en vigueur, a indiqué le président ukrainien Volodymyr Zelensky.

« Nous parlerons des garanties de sécurité plus en détail si les canons se taisent pendant 30 jours », a-t-il déclaré durant une conférence de presse. Ces 30 jours de trêve devraient servir à « mettre sur papier les étapes convenues avec nos alliés » et « les formats de garanties de sécurité », a-t-il ajouté.

Le secrétaire d’État américain Marco Rubio a déclaré qu’un accord sur les minerais donnerait aux États-Unis un « intérêt direct » à protéger l’Ukraine, sans toutefois promettre de garanties de sécurité formelles.

« Je ne le présenterais pas comme une garantie de sécurité, mais certainement, si les États-Unis ont un intérêt économique qui génère des revenus pour notre peuple ainsi que pour le peuple ukrainien, nous aurions un intérêt à le protéger », a déclaré Marco Rubio aux journalistes lors d’une escale de ravitaillement en Irlande.

Le chancelier allemand Olaf Scholz insiste pour qu’une trêve en Ukraine aboutisse à un « accord durable » qui préserve la souveraineté du pays et lui garantisse le maintien d’une « armée forte ».

« Un cessez-le-feu doit s’inscrire dans un processus de paix qui aboutit à un accord durable. La souveraineté de l’Ukraine doit être préservée. L’Ukraine a besoin d’une armée forte, qui constitue la principale garantie de sécurité pour le pays », a affirmé Olaf Scholz, après que l’Ukraine a donné son accord à une proposition américaine de cessez-le-feu de 30 jours avec la Russie.

La porte-parole du gouvernement Sophie Primas a jugé qu’un « effort » budgétaire d’un point de produit intérieur brut (PIB) pour financer les dépenses militaires supplémentaires, soit environ 30 milliards d’euros, n’est pas « hors de portée ».

« L’effort que nous allons demander, c’est à dire de passer de 2 à 3% du PIB pour les dépenses militaires et de défense, c’est un point de PIB quand la dépense publique c’est 56% du PIB », a-t-elle déclaré à l’issue du Conseil des ministres.

« Cet effort, il est important en milliards (un point de PIB représente environ 30 milliards d’euros, ndlr) mais il n’est pas hors de portée », a-t-elle jugé.

Marco Rubio, le secrétaire d’État des États-Unis, juge ce matin que les pays de l’UE vont « devoir être impliqués » dans le processus diplomatique devant aboutir à un cessez-le-feu en Ukraine.

« Je crois qu’il vont devoir être impliqués », a-t-il dit à la presse lors d’une escale technique en Irlande, ajoutant que la Russie demanderait la levée des sanctions prises à son encontre depuis le début de la guerre, il y a plus de trois ans.

La porte-parole du gouvernement confirme ce matin que la France n’est, à ce stade, « pas favorable » à la saisie des avoirs russes gelés.

« La position du gouvernement n’est pas favorable mais c’est à l’étude », a-t-elle expliqué en compte-rendu du Conseil des ministres.

Questionnée sur les espoirs d’une trêve entre l’Ukraine et la Russie, après la médiation américaine, la porte-parole du gouvernement français Sophie Primas s’est montrée précautionneuse mais optimiste.

« J’ai le sentiment qu’une proposition pour une trêve pour une paix durable est enclenché. La question de la paix et de la trêve est dans le camp de la Russie ».

Une attaque ukrainienne a tué mercredi matin quatre employés d’une usine de la région de Koursk selon le gouverneur régional par intérim Alexandre Khinchtein.

« Malheureusement, selon des données préliminaires, quatre employés de l’entreprise ont été tués, trois hommes et une femme », a-t-il écrit sur Telegram.

L’usine est, selon lui, située dans le village de Kozirevka, à une quinzaine de kilomètres de combats violents entre les armées ukrainienne et russe.

La Russie affirme avoir repris cinq localités près de la ville de Soudja, dans sa région de Koursk, et s’est satisfaite d’une « dynamique positive » face à l’armée ukrainienne qui recule dans la zone.

Le porte-parole du Kremlin a précisé qu’un échange direct entre Vladimir Poutine et Donald Trump pourrait avoir lieu très prochainement.

« Nous n’excluons pas non plus qu’un entretien téléphonique au plus haut niveau puisse être envisagé. Si un tel besoin se présente, il sera organisé très rapidement. Les canaux de dialogue existants avec les Américains permettent de le faire dans un délai relativement court », a expliqué Dmitri Peskov.

Le Kremlin indique ce matin attendre d’être informé par Washington de sa proposition de trêve de 30 jours que l’Ukraine a accepté hier, à l’issue de pourparlers américano-ukrainiens en Arabie saoudite.

« Nous avons des contacts prévus dans les jours à venir avec les Américains, et nous comptons là-dessus pour obtenir une information complète », a dit lors d’un briefing à la presse le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, ajoutant qu’un « appel téléphonique au plus haut niveau » entre le président américain Donald Trump et son homologue russe Vladimir Poutine était possible dans un « délai assez court ».

Les livraisons d’aide militaire à l’Ukraine via la Pologne ont repris à la suite des entretiens entre les États-Unis et l’Ukraine en Arabie saoudite, a déclaré mercredi le ministre polonais des Affaires étrangères Radoslaw Sikorski.

« Je confirme que les livraisons d’armes via (le centre logistique de) Jasionka sont revenues à leurs niveaux précédents », a déclaré le ministre aux journalistes, s’exprimant aux côtés de son homologue ukrainien en visite à Varsovie, au lendemain de l’annonce par les Etats-Unis de la levée « immédiate » de la suspension de l’aide militaire à Kiev.

Les attaques russes à travers l’Ukraine ont tué au moins 14 civils et en ont blessé au moins 33 selon un bilan des autorités régionales partagé par le Kyviv independant.

Le chancelier allemand Olaf Scholz estime qu’il appartient désormaià Vladimir Poutine de prendre position sur la proposition de cessez-le-feu.

« À présent, la balle est dans le camp de Poutine », a déclaré le chancelier sur le réseau X. Il qualifie l’idée d’un cessez-le-feu d’un mois de « pas important et juste vers une paix équitable pour l’Ukraine ».

Une interview exclusive de l’ambassadeur de la fédération de Russie, Alexey Meshkov, sera à retrouver à 19 heures ce soir sur BFMTV, dans l’émission présentée par Benjamin Duhamel.

La Chine annonce ce matin avoir « pris note » de l’annonce de l’Ukraine, prête à accepter une proposition américaine pour un cessez-le-feu immédiat de 30 jours avec la Russie, et espérer une « paix durable ».

« Nous espérons que toutes les parties pourront, par le dialogue et la négociation, trouver un plan pour une paix durable et pérenne qui tienne compte des préoccupations de chacun », a déclaré Mao Ning, une porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères.

Vladimir Poutine peut-il accepter les termes d’un cessez-le-feu? « C’est très difficile à dire », juge ce matin sur notre antenne le diplomate russe Vladimir Fédorovski.

« Il y a une pression » de l’armée russe « pour continuer » la guerre contre l’Ukraine, pointe-t-il.

Au micro de BFMTV-RMC, l’ancien diplomate russe Vladimir Fédorovski estime que Vladimir Poutine « va parler avec Trump » avant de « s’adresser à la nation ».

« Peut-être qu’il va faire des gestes en faveur des Américains », a-t-il estimé.

Une frappe de missile balistique russe sur le port d’Odessa, dans le sud de l’Ukraine, a fait quatre morts et endommagé un cargo battant pavillon de la Barbade, ont annoncé ce matin les autorités ukrainiennes.

« Malheureusement, quatre personnes sont mortes, des ressortissants de Syrie. Au moment de l’attaque, le navire était en train de charger du blé destiné à l’Algérie. C’était un navire totalement civil », a écrit sur un réseau social Oleksiy Kouleba, vice-premier ministre ukrainien chargé de la reconstruction.

Donald Trump a dit hier qu’il « allait parler à Vladimir Poutine », sans doute cette semaine. « Je pense, oui », a répondu le président américain lorsqu’une journaliste l’a interrogé pour savoir si la conversation avec son homologue russe aurait lieu dans la semaine.

« J’espère qu’il acceptera aussi (le cessez-le-feu) », a déclaré Donald Trump aux journalistes.

Vladimir Fédorovski, ancien diplomate Russe, auteur du livre « Staline et Poutine, dialogues d’outre-tombe », sera l’invité d’ Apolline de Malherbe sur BFMTV et RMC ce matin à 8h35. Il commentera les récentes actualités.

Un espoir, dans l’attente de la réponse russe. Au terme d’une réunion de plus de huit heures en Arabie Saoudite, l’Ukraine a accepté mardi 11 mars une proposition de cessez-le-feu souhaitée par les États-Unis.

Cette rencontre s’est tenue quelques heures après la plus importante attaque de drone menée par Kiev en territoire russe depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie en février 2022, et alors que l’armée ukrainienne est en difficulté sur le front.

Les deux pays indiquent également qu’ils ont convenu de conclure dès que possible un « accord global pour le développement des ressources minérales critiques de l’Ukraine afin de développer l’économie de l’Ukraine et de garantir sa prospérité et la sécurité à long terme. »

Faut-il ou non pousser à la saisie des avoirs russes gelés, et pour en faire quoi? C’est l’une des questions à laquelle répondront les députés mercredi, lors de l’examen d’une proposition de résolution sur le renforcement du soutien à l’Ukraine.

Le texte sera examiné dans l’après-midi en plein tumulte géopolitique, marqué par l’accélération des négociations de paix, avec l’accord de l’Ukraine à une proposition américaine de cessez-le-feu de 30 jours avec la Russie. Après un premier débat sur la question ukrainienne dans l’hémicycle la semaine dernière, il sera à nouveau l’occasion pour les députés de chercher à peser.

Il contient aussi plusieurs points qui ne manqueront pas de faire débat, dont la question du processus d’adhésion de l’Ukraine à l’UE, de la présence sur le sol ukrainien de soldats français en cas d’accord de paix, ou encore celle de l’importation de gaz russe par les pays de l’UE, à laquelle la résolution appelle à « mettre fin ».

Lire notre article sur BFMTV.com

Aujourd’hui, Sébastien Lecornu recevra ses homologues des quatre autres poids lourds militaires européen: l’Allemagne, l’Italie, la Pologne, et le Royaume-Uni, pour « coordonner leur action en soutien à Kiev », a indiqué vendredi son entourage.

« Les ministres échangeront pour coordonner l’action de nos pays en soutien a Kiev », a expliqué l’entourage de Sébastien Lecornu. « Ils échangeront aussi sur le réarmement nécessaire de l’Europe et de nos pays respectifs, qui s’impose pour garantir notre sécurité collective sur le long terme ».

Emmanuel Macron s’est « félicité des avancées permises par les discussions entre les États-Unis d’Amérique et l’Ukraine ».

« La balle est aujourd’hui clairement dans le camp de la Russie », a poursuivi le président français sur X. Le chef de l’État a lancé mardi, devant les chefs des armées de plus de 30 pays réunis à Paris, les travaux opérationnels pour passer à la planification des « garanties de sécurité crédibles » à apporter à l’Ukraine en cas d’accord de paix avec la Russie.

Bonjour à tous et bienvenue dans ce direct consacré à la guerre en Ukraine et aux négociations pour la paix.

Hier, les États-Unis et l’Ukraine ont réussi à s’entendre sur un accord de trêve devant être proposé à la Russie.

Aujourd’hui, le ministre français des Armées Sébastien Lecornu recevra ses homologues européens pour « coordonner leur action en soutien à Kiev », a indiqué vendredi son entourage.

Le lendemain, Sébastien Lecornu informera les groupes parlementaires du gouvernement des menaces qui pèsent sur la France, le tout alors que la Russie continue de pilonner l’Ukraine et de progresser sur le terrain.