Les enfants, premières victimes des violences en Haïti

Alors que la mission internationale de sécurité, pilotée par le Kenya, commence son déploiement à Haïti, plusieurs organisations s’inquiètent de l’impact des violences sur les enfants et demandent que soient renforcées les mesures en faveur de leur protection.

Vatican News

Alors que la mission internationale de sécurité s’installe en Haïti, dirigée par la police kényane, plusieurs organisations s’inquiètent de l’impact de la violence sur les enfants. Ainsi, Amnesty International rappelle qu’il est impératif de veiller à ce que la mission établisse des garanties pour prévenir les violations des droits humains et forme son personnel en matière de protection des enfants en particulier.

«Il est préoccupant que le déploiement du contingent de policiers kényans en Haïti se poursuive, en l’absence d’informations transparentes sur la question de savoir si et comment il va mettre en œuvre les garanties en matière de droits humains», souligne dans un communiqué Ana Piquer, directrice pour les Amériques à Amnesty.

300 000 enfants déplacés à cause des violences

La violence qui ne cesse de plonger le pays dans le chaos, rappelle combien les enfants sont les plus vulnérables. Selon l’Unicef, le nombre d’enfants déplacés par la violence des gangs en Haïti a augmenté de 60% depuis mars, soit l’équivalent d’un « enfant par minute » s’alarme l’organisation de l’Onu pour la protection de l’enfant.

«La catastrophe humanitaire qui se déroule sous nos yeux a un effet dévastateur sur les enfants, rappelle la directrice générale de l’Unicef, Catherine Russell, ces enfants ont désespérément besoin d’un environnement sûr et protecteur, ainsi que d’un soutien et d’un financement accrus de la part de la communauté internationale». 

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