Le sommet des chefs d’Etat et de gouvernements de l’Alliance des Etats du Sahel se tiendra ce samedi 06 juillet à Niamey, au Niger. C’est la première fois que les chefs de la junte du Mali, du Burkina Faso et du Niger se réunissent depuis leur arrivée au pouvoir par des coups d’Etat, entre 2020 et 2023.
« Notre pays accueille le samedi 6 juillet le premier sommet des chefs d’Etat de l’AES, à savoir le Burkina, le Mali et le Niger« , ont déclaré jeudi soir les autorités de Niamey, dans un bref communiqué lu à la radio publique.
Le capitaine burkinabè Ibrahim Traoré et le colonel malien Assimi Goïta seront reçus dans la capitale dès ce vendredi (05.07) par le général nigérien Abdourahamane Tiani qui a appelé la population à leur réserver « un accueil chaleureux« .
Dimanche 07 juillet, ce sont les présidents de la Cédéao (Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest) qui se retrouveront à Abuja pour leur sommet annuel, sous la houlette du chef de l’Etat nigérian, Bola Tinubu, qui assure la présidence de l’organisation sous régionale que les trois pays ont quitté en janvier dernier.
Que faut-il attendre des sommets de l’AES et de la Cédéao ?
Voici l’analyse d’Aly Tounkara, directeur à Bamako du Centre des études sécuritaires et stratégiques au Sahel (CE3S).
Cliquez sur l’audio (ci-dessus) pour écouter l’intégralité de l’interview.
Crédit: Lien source
Les commentaires sont fermés.