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Vidéo Les dégâts et témoignages des habitants de Sainte-Luce, dans le sud de la Martinique, frappée lundi par l’ouragan Béryl. La puissante dépression tropicale poursuit sa course folle à travers les Antilles, ayant fait un mort à Saint-Vincent-et-les-Grenadines.
« C’est la première fois que, même en période cyclonique, on voit la mer aussi démontée que cela », a témoigné Alain, habitant de Sainte-Luce, lundi 1er juillet alors que l’ouragan Béryl venait de déferler sur le littoral de cette commune du sud de la Martinique. Écoutez-le dans notre vidéo en tête d’article.
L’ouragan Béryl, le premier de la saison dans l’Atlantique, a été renforcé en catégorie 5, le maximum sur l’échelle de Saffir-Simpson, avec des effets « potentiellement catastrophiques », selon le Centre national américain des ouragans, les vents l’accompagnant pouvant atteindre près de 270 km/h.
Quelque 10 000 clients ont été privés d’électricité en Martinique dans différentes communes, selon EDF.
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Après avoir balayé l’île française, cette dépression tropicale d’une intensité rare a soufflé sur l’archipel anglophone de Saint-Vincent-et-les-Grenadines mardi, où elle a causé un mort et fait d’importants dégâts.
Avant d’être relevé en catégorie 5, l’œil de l’ouragan a touché Carriacou, une petite île de la Grenade réputée pour sa beauté, avec des vents destructeurs mesurés jusqu’à 240 km/h.
« En une demi-heure, Carriacou a été rasée »
« En une demi-heure, Carriacou a été rasée », a annoncé lors d’un point presse lundi le Premier ministre grenadien Dickon Mitchell.
« Nous ne sommes pas tirés d’affaire », a-t-il ajouté. Si aucun décès n’a été rapporté dans l’immédiat, il a indiqué ne pas pouvoir annoncer « avec certitude que personne n’ait été blessé ou tué à cause de l’ouragan ».
La Barbade semble avoir échappé au pire bien que des vents élevés et de la pluie continuaient de frapper son territoire, sans faire de victimes jusqu’à présent.
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Il semble qu’on « l’ait échappé belle », a déclaré dans une vidéo le ministre de l’Intérieur et de l’Information Wilfred Abrahams, même si des rafales de vents restent encore à craindre.
Lundi, le président américain Joe Biden et son équipe ont assuré « suivre de près » la situation et travailler « pour assurer la sécurité de tous les citoyens américains dans la région ».
Un phénomène climatique de cette échelle est extrêmement rare si tôt dans la saison des ouragans qui s’étend de début juin à fin novembre aux Etats-Unis.
L’Agence américaine d’observation océanique et atmosphérique (NOAA) avait prévu fin mai une saison extraordinaire, prévoyant la possibilité de quatre à sept ouragans de catégorie 3 ou plus.
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