Une femme de 23 ans tuée lors de son jogging dans un parc en Seine-Saint-Denis en 2017. Une mère de 34 ans, disparue elle aussi lors de son jogging, tuée à l’arme blanche à Nîmes en 2013. Myriam C., 42 ans, retrouvée morte attachée à un arbre en Indre-et-Loire en 2023… Les affaires de joggeuses tuées en France sont nombreuses. Et la nouvelle disparition d’une joggeuse dans la Vienne depuis jeudi laisse place à l’inquiétude. Agathe, 28 ans, est en effet portée disparue. Et, pour l’heure, aucune piste n’est écartée.
Les femmes pratiquant la marche ou la course sont nombreuses chez nous aussi. Ces affaires et cette nouvelle disparition influencent-elles les habitudes des sportives de Guadeloupe ?
« Ne pas être seule »
De manière générale, selon les témoignages recueillis, les adeptes du jogging en Guadeloupe se sentent plutôt en sécurité. Mais la prudence reste de mise. C’est ce que l’une d’entre elles nous a confié sur le sentier de Saint-Félix, au Gosier.
« De manière générale, c’est vrai qu’on peut chercher des circuits où on rencontre d’autres personnes, donc même si on est seule, on se sent pour autant en sécurité puisqu’on est toujours vue. Et puis il y a toujours quelqu’un devant ou derrière. Donc il suffit de dire le petit bonjour, le petit salut et, normalement, on est bien, et on a de super parcours en Guadeloupe pour pouvoir faire son jogging toute seule. L’essentiel, c’est de ne pas être seule, de ne pas choisir un moment où, probablement, il n’y a personne sur le circuit. Donc, choisir une heure où on sait que c’est relativement fréquenté. On a la chance d’être dans une île où le soleil se lève très tôt, donc on peut venir faire son jogging très tôt ou en fin de journée. C’est faire attention quand même, c’est ne pas se mettre en danger soi-même. »
Écoutez ces témoignages.
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