Des marchés occasionnels émergent aux lieux de deuil, attirant vendeurs et acheteurs.
Les obsèques au Cameroun ne sont plus seulement des moments de recueillement. Elles se transforment en opportunités commerciales pour les habitants des localités environnantes.
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Le marché dans un lieu de deuil
Les deuils deviennent des occasions de ravitaillement pour les « bayam sellam », principalement des femmes revendeuses. Ces marchés improvisés voient le jour très tôt le matin avant les enterrements. Les acheteurs affluent, venant de grandes villes et de l’étranger.
Les « bayam sellam » désertent souvent les lieux de deuil pour acheter des produits agricoles dans les villages voisins. Ils reviennent avec des sacs remplis de marchandises, prêts à être vendus dans les marchés urbains. Ce commerce florissant leur permet de profiter de l’afflux de visiteurs.
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Les obsèques, une période pour les bonnes affaires
Les villageois voient dans ces rassemblements une occasion de vendre leurs produits agricoles. Pour eux, ces moments sont une opportunité rare de commerce, bien qu’ils ressentent la douleur de la perte d’un être cher. Les ventes permettent d’améliorer leurs conditions de vie.
Les revenus générés par ces ventes servent à réfectionner les habitations, acheter des fournitures essentielles, et financer l’éducation des enfants. Cependant, certains critiquent le fait de délaisser les rituels funéraires pour des activités commerciales.
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Les défis et les critiques
Les conducteurs de car se plaignent souvent du poids des marchandises transportées après les obsèques. Pour limiter les achats, ils imposent des frais supplémentaires sur chaque sac ou régime de plantains. Mais cela n’arrête pas les « bayam sellam ».
Certains habitants estiment que ceux qui désertent les lieux de deuil négligent les besoins des familles endeuillées. En effet, des travaux importants doivent être réalisés pour soutenir ces familles pendant les obsèques.
📝 Résumé | Détails |
---|---|
📅 Phénomène récent | Marchés improvisés lors des obsèques |
👩🌾 Bayam sellam | Femmes revendeuses profitant des rassemblements |
📈 Opportunité | Commerce florissant pour les villageois |
🚚 Défis logistiques | Transport de marchandises après les obsèques |
🤔 Critiques | Négligence des rituels funéraires |
Les revenus générés par ces ventes servent à réfectionner les habitations, acheter des fournitures essentielles, et financer l’éducation des enfants. Cependant, certains critiquent le fait de délaisser les rituels funéraires pour des activités commerciales.
- Les marchés improvisés sont devenus une nouvelle tradition.
- Les vendeurs voient une opportunité économique dans les obsèques.
- Les critiques se concentrent sur la négligence des rituels funéraires.
- Les frais de transport augmentent pour limiter les achats.
- Les revenus des ventes améliorent les conditions de vie des villageois.
Ces marchés improvisés soulèvent des questions sur la place du commerce dans les traditions funéraires. Comment équilibrer le respect des rituels et l’opportunité économique pour les villages camerounais ?
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