les Néo-Brunswickois invités à découvrir la biodiversité

De vendredi à lundi, les Néo-Brunswickois sont invités à découvrir les espèces animales et végétales qui les entourent, dans le cadre du Défi nature urbaine 2024.

Ayant débuté sous forme de compétition amicale opposant les villes de Los Angeles et de San Francisco en 2016, ce bioblitz annuel a pris beaucoup d’ampleur depuis. De nombreux secteurs de la province, du pays et de la planète participeront à l’édition de cette année en aidant à identifier la faune et la flore observable dans leur région.

«C’est un défi mondial qui permet de répertorier les formes de vie dans l’écosystème. Donc, ça peut être des animaux, des plantes, des champignons… n’importe quoi!», indique le coordinateur de communications de Nature NB, Samuel LeGresley.

Il estime qu’il s’agit non seulement d’une occasion de conscientiser les participants aux espèces menacées, mais aussi de leur permettre de mieux connaître et comprendre leur écosystème et son équilibre.

«Le but est de connecter les gens à la nature», résume-t-il en rappelant que cette dernière ne s’arrête pas aux frontières urbaines.

«La nature n’est pas seulement extérieure aux milieux peuplés d’humains. Donc, on n’a pas besoin d’aller loin, et le Défi nature urbaine est une excellente façon de le constater. Les gens ne réalisent peut-être pas que la nature est partout.»

Toute personne désirant participer n’aura qu’à téléverser les photos et enregistrements sonores qu’elle aura collectés sur l’application iNaturalist, ou sur le site inaturalist.ca. La période du 30 avril au 5 mai sera dédiée à ce processus et à l’identification des différentes espèces.

Pour souligner l’occasion, Nature NB offrira gratuitement quatre randonnées guidées. L’une d’entre elles est prévue samedi après-midi, au parc Mill Creek, de Riverview.

Les trois autres auront lieu lundi, au parc provincial Mactaquac, à proximité de Fredericton, et au parc Rockwood, à Saint-Jean.

Cela dit, les personnes qui ne profiteront pas des promenades guidées ne seront pas exclues du Défi pour autant, souligne M. LeGresley.

«Essentiellement, tout le Nouveau-Brunswick peut participer. C’est un défi qui peut se faire de n’importe où dans le monde.»

D’autre part, il note que l’organisme de bienfaisance pour lequel il travaille offre d’autres occasions au public d’en découvrir davantage sur la faune et la flore qui l’entoure.

C’est notamment le cas du Festival de la nature, qui se déroulera à Woodstock, du 7 au 9 juin.

Selon Samuel LeGresley, le Défi nature urbaine permettra de prendre conscience de l’interaction, voire de l’interdépendance entre les différents types de végétation et d’espèces animales.

À cet égard, il nomme la relation entre le monarque et l’asclépiade en exemple. Nature NB, qui se voue entre autres à la conservation des habitats et des espèces, distribue d’ailleurs gratuitement des graines de ces plantes qui nourrissent et aident à protéger le papillon.

«On essaie d’encourager les gens à planter des espèces indigènes», affirme celui qui gère aussi la Grainothèque de fleurs sauvages du Grand Moncton.

«L’objectif est vraiment de freiner la perte de biodiversité que l’on observe partout sur la planète. On est en grosse crise», souligne-t-il en s’appuyant sur un rapport de la World Wildlife Fund qui notait entre autres un déclin de 69% de la population des espèces vertébrées entre 1970 et 2022.

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