Les nouveaux dirigeants du Burkina Faso, du Mali et du Niger finalisen

La messe est dite, le Mali, le Burkina Faso le Niger ont finalisé a Niamey l’acte de naissance de la Confédération de l’Alliance des Etats du Sahel (AES), que les chefs d’Etat de ces trois pays adopterons lors d’une prochaine rencontre.

Cette rencontre avait pour objectif de finaliser le projet de texte relatif à la création de la Confédération Alliance des Etats du Sahel (AES) , a expliqué Bakary Yaou Sangaré, lisant le communiqué final à l’issue de la réunion. Ce projet de texte, dont le contenu n’a pas été divulgué, sera « soumis aux chefs d’Etat des trois pays pour adoption lors du prochain sommet », de l’AES dont la date n’a pas encore été précisée..

De l’hégémonie française à un air de réelle indépendance

« Nous pouvons considérer très clairement, aujourd’hui, que la Confédération de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) est née », a déclaré le minister des affaires étrangères du Mali Abdoulaye Diop à l’issue d’une audience avec le général Abdourahamane Tiani, le nouveau Président du Niger.

Burkina Faso, Mali et Niger, d’anciennes colonies françaises, ont tourné le dos à Paris d’une  part pour l’incoherence du Président Macron et d’autre part pour son arrogance. Les anciens dirigeants de ces trois pays qui étaient à la solde de la France ont été, au grand bonheur des populations déposés manu militari.

Ces trois pays ont annoncé fin janvier qu’ils quittaient la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), une organisation complètement sous influence française,et qui avait dans un premier temps voulu faire pression en « montrant des muscles qu’elle n’avait pas « .

Cette même CEDEO qui menaçait avec arrogance les putchistes, les « supplie » aujourd’hui de rester en son sein …..mais apparemment en vain.

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