les participations sont trop faibles selon la CGSS

La CGSS Martinique, en partenariat avec le GIP PROM, a réuni ce mercredi 9 avril 2025 à l’hôtel Valmenière des professionnels de santé, représentants institutionnels et acteurs de la prévention autour d’un séminaire consacré au dépistage organisé des cancers. 

L’événement visait à dresser un bilan des actions menées et à définir les pistes d’amélioration, notamment depuis que ce n’est plus le Centre régional de coordination des dépistages des cancers (CRCDC), mais la Sécurité sociale qui envoie les invitations aux dépistages.

Les dépistages concernés sont ceux du cancer du sein, du col de l’utérus et du cancer colorectal, trois pathologies pour lesquelles un dépistage précoce améliore considérablement les chances de guérison.

Des chiffres encore préoccupants

Malgré les efforts déployés, les taux de participation restent trop bas :

  • 22 % pour le cancer colorectal
  • 55 % pour le cancer du sein
  • 69 % pour le cancer du col de l’utérus
     

Julien Jacques, ingénieur conseil régional à la CGSS en charge du département prévention, insiste sur l’importance de renforcer les dispositifs pour 2025 :

Ce qu’on souhaite, nous, en termes de perspectives, c’est qu’en 2025, les chiffres soient différents. Il y a trois vagues d’envoi d’invitations. On veut s’assurer que les gens les reçoivent bien, que ce soit par voie dématérialisée ou papier. Il est également prévu que, pour le cancer colorectal, les kits de dépistage soient transmis directement à l’assuré à partir de la deuxième relance. L’idée, c’est que le patient ait le kit en main pour qu’il puisse faire son dépistage facilement.

Sur près de 70 000 personnes concernées, environ 1 000 ne recevraient pas leur courrier de dépistage, faute d’informations à jour.

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