Les plaintes contre Guillaume Meurice pour provocation à la haine classées sans suite

Le chroniqueur de France Inter Guillaume Meurice a confirmé à Libération lundi que les plaintes qui le visaient – pour provocation à la violence et à la haine antisémite et injures publiques à caractère antisémite – ont été classées sans suite. Selon le parquet de Nanterre, ces infractions « ne sont pas suffisamment caractérisées », avance le quotidien, qui a eu accès au courrier de classement.

Ces plaintes ont été déposées après la chronique de Guillaume Meurice dans l’émission « Le Grand dimanche soir » du 29 octobre. Dans celle-ci, l’humoriste propose un « déguisement Netanyahou » pour Halloween, avant d’enchaîner « une sorte de nazi, mais sans prépuce ». Cette pique vers le Premier ministre israélien, une vingtaine de jours après l’attaque du Hamas le 7 octobre, avait valu au chroniqueur un tombereau d’insultes et de menaces de mort. Et donc de plaintes, toutes classées sans suite.

De la même manière, Charline Vanhoneacker, présentatrice de l’émission, et Sibyle Veil, directrice générale de Radio France, ont été mises hors de cause. La justice a estimé que « M. Meurice écrivait seul ses chroniques et ne les communiquait pas pour validation préalable à quelque personne responsable à France Inter ».