les PME prêtes à prendre leur part, sous certaines conditions


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Pour répondre aux attentes de l’État qui souhaite renforcer l’armement français, les entreprises sont prêtes à augmenter leur production. Mais certaines demandent des garanties.

Dans une entreprise du Calvados, l’effort de guerre ne se fait pas encore ressentir. Une PME fabrique 2 500 casques audio par an pour l’armée, et elle pourrait en faire trois fois plus. Mais à une condition : avoir des engagements fermes. « Sans les commandes, ce serait à notre entreprise d’avancer beaucoup de trésorerie, beaucoup de cash pour acheter tous ces composants », explique Simon Bazin, le directeur des opérations de Factem.

« Un risque de se mettre très à mal en termes de trésorerie », ajoute-t-il, souhaitant bénéficier d’une « traduction sous forme d’actes, en l’occurrence, (…) de commandes ». Car des commandes leur permettraient de se financer auprès des banques pour lancer de nouvelles lignes de production. Les salariées de l’entreprise interrogées se disent prêtes à travailler plus. Pour soutenir l’effort de guerre, Paris s’appuie sur neuf groupes industriels majeurs, dont Safran et Thales. Mais ces géants ne peuvent rien sans leurs 4 500 sous-traitants. Pour financer l’industrie de guerre, Bercy a annoncé un fonds de 450 millions d’euros, qui devrait voir le jour, au mieux, cet automne.

Liste non exhaustive.

Retrouvez l’intégralité du reportage dans la vidéo ci-dessus.


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