Les sanctions contre les responsables soudanais se multiplient sans réel succès

Le 24 juin, le Conseil de l’Union européenne a annoncé une nouvelle salve de sanctions à l’égard de six individus soutenant un camp ou l’autre du conflit qui ravage le Soudan depuis le 15 avril 2023. Du côté des Forces de soutien rapide (FSR) emmenées par le général Mohamed Hamdan Dagalo, alias « Hemeti », le général Abdulrahman Juma Barakallah, responsable de l’assassinat du gouverneur du Darfour-Occidental, le conseiller financier Mustafa Ibrahim Abdel Nabi Mohamed et le chef tribal Masar Abdurahman Aseel, pour sa participation au nettoyage ethnique du peuple massalit, ont été inquiétés.
Chez leurs adversaires, les Forces armées soudanaises (FAS) du général Abdel Fattah al-Burhane, le général Mirghani Idriss Suleiman, le général El Tahir Mohamed El Awad El Amin et l’ancien ministre des Affaires étrangères Ali Ahmed Karti Mohamed ont été visés pour leurs rôles respectifs dans l’approvisionnement de l’armée, les bombardements aériens n’épargnant pas les civils et les entraves à l’instauration d’un cessez-le-feu. C’est le deuxième volet européen depuis le début de la guerre.

Les États-Unis et le Royaume-Uni ont également ciblé, dès l’année dernière, des personnalités et des entités alimentant les hostilités. Malheureusement, le manque de coordination et de conséquences réelles ne permet pas à ces dispositifs répressifs de contraindre les généraux à faire taire leurs armes.

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