Les sargasses au Robert toujours source de tensions pour les habitants

La Martinique a été placée en vigilance jaune par le centre météorologique pour fortes pluies, orages mais aussi vagues-submersion, ce lundi 7 avril. Un contexte climatique qui perturbe encore davantage les efforts de ramassage et de confinement des sargasses sur les côtes atlantiques.

Le Robert, commune régulièrement frappée par ces invasions d’algues brunes, subit une nouvelle vague d’échouages. Les odeurs pestilentielles de gaz saturent l’air, et contraignent plusieurs commerces à fermer leurs portes.

“L’odeur est insupportable”

Sur le terrain, le ras-le-bol est palpable. Véronique accompagne chaque jour son père, habitant du quartier Pontalery, domicilié à proximité des zones les plus touchées. 

Ils ont mis des solutions, ils ont mis un barrage, mais avec la quantité de sargasse qui descend, le barrage ne fait absolument rien. Chez mon père, juste derrière, il y en a beaucoup. Au début de l’année, quand ça a commencé à arriver, ça sentait vraiment fort, c’était vraiment insupportable. L’odeur était vraiment insupportable.

Malgré la mise en place de barrages flottants, la mer continue d’apporter son lot quotidien de sargasses en décomposition.

Des barrages… au bord de la rupture

À la mairie du Robert, Bruno Lecomte, référent sargasses, suit la situation de près. Il reconnaît les limites des dispositifs actuels, notamment face à la météo particulièrement instable :

Pour le moment, les solutions que nous avons, ce sont les barrages. Des barrages qui tiennent tant bien que mal aux conditions climatiques. Depuis le début de l’année, c’est quand même assez exceptionnel. On est très souvent en vigilance jaune, pour submersion, pluie ou vent. Et de fait, ces barrages sont mis à rude épreuve. Ils sont sollicités en permanence par la mer, ils doivent être renforcés, parfois réparés. Ce ne sont pas des solutions durables, mais en l’état actuel, ce sont les seules à disposition.

Alors que les phénomènes d’échouages s’intensifient d’année en année, la commune peine à mobiliser suffisamment de moyens pour une gestion plus pérenne.

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