Les Traîtres 2025 : Dominique Tapie se confie sur sa participation

La 4^e saison du jeu télévisé de M6 « Les Traîtres« , présenté par Eric Lantoine, réunira 20 candidats parmi lesquels on retrouvera un duo porté par Dominique Tapie et sa fille Sophie.

Pour cette nouvelle saison, M6 et la production Studio 89 ont mis le paquet : le jeu se déroule au sein du somptueux Domaine de Bournel, dans l’est de la France. Cet ancien fort de l’Otan, resté dans son jus des années 1950, accueille pour la première fois un tournage.

Mais en quoi consiste Les Traîtres ? C’est un jeu de stratégie et de manipulation où les candidats, composés de traîtres et de loyaux, doivent passer des épreuves, des défis physiques ou psychologiques pour essayer de se démasquer et s’éliminer. Chacun joue pour remporter une cagnotte à destination d’une association qui leur tient à cœur.

Parmi les joueurs, on retrouve des personnalités de divers horizons : le footballeur Adil Rami, le comédien Francis Huster, la mannequin et influenceuse Jade Leboeuf (fille de Franck Leboeuf), l’avocate et ancienne députée Raquel Garrido, la chanteuse Liane Foly ou le rappeur Seth Gueko… Dominique Tapie et sa fille Sophie sont également de la partie. La femme de Bernard Tapie s’est confiée aux Nouvelles Publications sur sa participation à ce tournage qui s’est déroulé en novembre dernier.

Les Nouvelles Publications : Pourquoi avoir participé à cette nouvelle saison des Traîtres ?

Dominique Tapie : Je ne connaissais pas du tout cette émission ! J’ai regardé, avant de participer, la dernière saison avec Laurent Ruquier pour savoir en quoi cela consistait. C’est un jeu de stratégie où tous les participants essaient de rester jusqu’au dernier pour remporter une cagnotte pour une association qu’ils représentent. Nous devons relever des défis et gagner des lingots virtuels.

Si on m’avait demandé d’y aller seule j’aurais refusé, mais c’est Sophie qui m’a demandé d’y participer en duo. Et comme nous sommes très branchées sur la cause animale, Sophie représentait la SPA et moi la Fondation Brigitte Bardot. 

Quand on arrive sur le tournage, nous sommes désignés pour être soit traîtres ou loyaux. Avec Sophie, on s’était donné notre parole, qu’au cours de ce jeu, et tout le monde ignore qui est qui (il y a une majorité de loyaux), on jouerait le jeu jusqu’au bout en ne sachant pas si on était dans le même camp !

Ce qui était amusant, c’était d’être ensemble, mère-fille, en autarcie totale, hors du temps, perdues dans un château pendant huit jours. Nous étions un peu comme en pension. Le matin, on devait se présenter maquillées, habillées. Nous donnions notre portable et nous étions « prises en main » par des « baby-sitters ». Ensuite, on déroulait notre journée entre des comptes rendus, des interviews…

Lors du tournage, Sophie était enceinte de sept mois de son 2^e enfant. Cela n’a pas été trop fatiguant pour elle ? 

Oui, après coup je me suis aperçue que cela avait été intense pour elle. A 7 heures du matin, il fallait être debout pour partir relever des défis, gagner de épreuves. Le soir, on rentrait vers 21 heures, on nous montait le repas dans nos chambres et là on nous rendait nos portables !

Est-ce que, sans trop en dévoiler, vous êtes arrivée loin dans le jeu ?

Oui, je suis arrivée assez loin. Ce sera la surprise !

Que retenez-vous de cette aventure ?

Premièrement, c’était une aventure humaine pour moi car j’y ai rencontré des gens de tous bords que je n’aurais certainement jamais croisés dans ma vie, comme des influenceurs. Je ne regarde jamais les réseaux sociaux. D’ailleurs, quand je suis arrivée sur le tournage, je ne connaissais pas grand monde ! J’ai dû demander à Sophie de me dire qui était qui ! A part Francis Huster, Liane Foly et Alizé Cornet, l’ancienne joueuse de tennis et Anthony Colette, danseur sur Danse avec les stars, je ne connaissais pas les autres candidats.

Il y avait un rappeur au physique imposant [Seth Gueko, NDLR], avec des tatouages partout sur le corps et le visage. Et je me suis aperçu que cet homme a un cœur en or ! Comme quoi, ça remet chaque chose à sa place d’être pendant une semaine avec des gens que l’on doit côtoyer, avec qui on doit échanger… Ça ouvre des horizons. On voit les personnalités de chacun. J’ai trouvé cette aventure très amusante !

Est-ce que vous seriez prête à remettre cela ou faire une autre émission, pourquoi pas de télé-réalité ?

Je ne ne regarde pas du tout la télé-réalité, donc je ne sais pas en quoi ça consisterait. Pourquoi pas un jeu télévisé ? Mais en tout cas, ça a été une jolie parenthèse dans ma vie. J’étais entourée par beaucoup de jeunes, c’était un moment rafraîchissant, avec de l’énergie, de l’action. On peut voir les personnalités des gens, entre ceux qui ont du charisme, ceux qui cherche la lumière…

Est-ce que votre mari aurait-il pu participer à ce jeu ?

Pourquoi pas ? Puisqu’avant d’être très malade il s’était reconverti dans le théâtre, les séries télévisées. Je pense que si sa fille lui avait demandé, il aurait été avec elle. Et Sophie, elle a été incroyable ! Je l’ai redécouverte, c’est tout son père ! Vous verrez les images, c’est dingue !

Sophie a eu ses deux enfants, César et Héléna. Est-ce que cela vous a permis de penser à autre chose depuis le décès de Bernard Tapie ? 

Cela m’a remis du baume au cœur. J’ai été ramenée en arrière, lorsque Sophie était petite. Vous savez, c’est très différent d’avoir des petits-enfants de son fils que de sa fille. Avec Sophie, il y a comme un lien, comme si je lui avait passé le relais et je profite pleinement des petits ! Je descends à Biarritz assez régulièrement. Ça a été moins le cas avec les enfants de Laurent, car à l’époque avec Bernard, nous étions encore dans la vie active, nous avions moins de temps à consacrer aux petits-enfants. 

Comment allez-vous ?

J’ai la chance de faire partie d’un club business qui m’envoie régulièrement en province où je signe mon livre, où je participe à des débats-conférences. Ça me fait beaucoup de bien. Je m’aperçois que Bernard est toujours très présent dans la mémoire des gens. Il y a toujours autant d’empathie !

J’attends impatiemment la pose de la statue de Bernard sur le parvis du Vélodrome. Il ne manque plus que le feu vert de la mairie !