les Vingt-Sept approuvent un plan pour « réarmer l’Europe »

« Lundi prochain, je dois me rendre en Arabie saoudite pour rencontrer le prince héritier. Ensuite, mon équipe restera en Arabie saoudite pour travailler avec nos partenaires américains », annonce sur X le président ukrainien Volodymyr Zelensky.

Les dirigeants des Vingt-Sept, réunis jeudi en sommet à Bruxelles, ont donné leur feu vert à un plan de la Commission européenne pour renforcer leur défense, a annoncé une porte-parole de l’UE.

La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a proposé cette semaine un plan, baptisé « réarmer l’Europe », qui vise à mobiliser quelque 800 milliards d’euros, dont 150 milliards sous forme de prêts, pour renforcer les capacités de défense du continent.

L’émissaire américain pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff, a déclaré jeudi qu’il rencontrera une délégation ukrainienne en Arabie saoudite afin de discuter d’un cessez-le-feu avec la Russie.

« Nous sommes en train de discuter pour coordonner une réunion avec les Ukrainiens à Ryad, ou même éventuellement à Djeddah », a déclaré Steve Witkoff aux journalistes, en ajoutant: « L’idée est de définir un cadre pour un accord de paix et un cessez-le-feu initial ».

Le président russe Vladimir Poutine a lancé une pique qui semble destinée à la France, en regrettant qu’il « existe encore des gens qui veulent retourner aux temps de Napoléon, en oubliant comment ça s’est terminé ».

L’empereur Napoléon Bonaparte avait envahi l’empire russe en 1812, prenant Moscou, mais sa campagne s’était conclue par une retraite désastreuse pour l’armée française.

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Dans un message publié sur X, Volodymyr Zelensky dit « espérer » une rencontre avec les États-Unis « la semaine prochaine ».

« Les équipes ukrainiennes et américaines ont repris le travail, et nous espérons que la semaine prochaine, nous aurons une réunion significative », écrit le président ukrainien.

La Norvège va augmenter de 50 milliards de couronnes norvégiennes (4,2 milliards d’euros) son aide à l’Ukraine en 2025 pour atteindre 85 milliards de couronnes (7,2 mds EUR), a annoncé le Premier ministre Jonas Gahr Støre.

« Le soutien norvégien aidera l’Ukraine à s’opposer à la Russie et (renforcera) le plan de paix sur lequel les pays européens travaillent », a déclaré Jonas Gahr Støre dans un communiqué.

Le secrétaire général de l’Otan Mark Rutte s’est dit « prudemment optimiste » sur la suite de la séquence mouvementée entre l’Ukraine et les États-Unis, après la vive altercation entre Volodymyr Zelensky et Donald Trump.

« Les choses peuvent évoluer de manière positive », a-t-il déclaré au cours d’un point de presse à Bruxelles, évoquant en particulier la lettre envoyée par le président ukrainien à son homologue américain.

« Le fait que les États-Unis et l’Ukraine discutent, en ce moment même, sur les moyens d’aller de l’avant est un développement positif », a-t-il ajouté à l’issue d’une rencontre avec le président polonais Andrzej Duda au siège de l’Otan. « Je suis prudemment optimiste sur le fait que cela conduise à de bons résultats ».

Le gouvernement britannique a annoncé qu’il allait livrer de nouveaux drones d’attaque à l’armée ukrainienne afin de « lutter contre l’agression russe en mer Noire », selon un communiqué du ministère de la Défense.

Londres a signé un contrat de 30 millions de livres (35,7 missions d’euros) avec la branche britannique de la société américaine de technologies de défense Anduril Industries, a annoncé le ministère en marge de la visite du ministre John Healey à Washington.

Le contrat prévoit la livraison de drones capables notamment de surveiller une zone puis de frapper les cibles qui y pénètrent, fait valoir Londres, sans préciser combien de drones seront achetés et livrés à Kiev.

La diplomatie russe a estimé qu’un cessez-le-feu provisoire en Ukraine, suggéré notamment par Paris et Kiev, serait « absolument inacceptable » car le conflit finirait par reprendre.

« Des accords fermes sur un règlement définitif sont nécessaires », a assuré la porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova, jugeant toute forme de courte pause permettant une « réorganisation » des troupes comme « absolument inacceptable, car elle aboutira exactement au résultat inverse ».

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Emmanuel Macron s’exprimera mardi 11 mars devant les chefs d’états-majors des pays prêts à contribuer à la paix, a indiqué l’entourage du président de la République à BFMTV.

L’ambassadeur ukrainien au Royaume-Uni accuse les États-Unis de « détruire l’ordre mondial », rapporte la BBC.

L’administration Trump a « remis en question l’unité de l’ensemble du monde occidental », a ajouté Valeri Zaloujny, ancien général en chef de l’armée ukrainienne devenu diplomate.

Ces propos ont été tenus lors d’une conférence à Chatham House, siège du think tank Royal Institute of International Affairs.

Le gouvernement britannique a mené des discussions avec une vingtaine de pays « intéressés » à contribuer à un maintien de la paix en Ukraine dans le cadre d’un éventuel accord de cessez-le-feu avec la Russie, a indiqué un responsable britannique à l’AFP sous couvert de l’anonymat.

Cette « coalition des volontaires », dont les contours n’ont pas été précisés, avait été annoncée dimanche par le Premier ministre britannique Keir Starmer lors d’un sommet dédié à garantir « une paix durable » en Ukraine et qui avait réuni une quinzaine de chefs d’Etat et de gouvernement à Londres.

Le chancelier allemand Olaf Scholz rejette la perspective d’une « paix imposée » à l’Ukraine, face aux rapprochements entre les États-Unis et la Russie, lors du sommet extraordinaire qui se tient à Bruxelles.

« Il est très important que nous nous assurions que l’Ukraine n’ait pas à accepter une paix imposée, mais qu’il s’agisse d’une paix juste et équitable qui garantisse la souveraineté et l’indépendance » du pays, dit-il.

Hier soir, Emmanuel Macron a évoqué, lors de son allocution, « de nouveaux choix budgétaires et des investissements supplémentaires qui sont devenus indispensables. » Mais comment l’accroissement des dépenses dédiées à la défense pourrait-il être financé?

La question de la mobilisation de l’épargne des Français apparaît comme une possibilité, tout comme celle de l’emprunt national.

>> C’est à lire dans notre article sur la façon dont l’État pourrait mobiliser l’épargne des Français vers l’armement

Emmanuel Macron est lui aussi arrivé à Bruxelles pour le sommet sur l’Ukraine. À notre micro, le chef de l’État estime que « le moment est grave, bien sûr, et donc (qu’)il impose des décisions fortes ».

Il précise qu’il donnera une conférence de presse plus tard dans la journée.

Le président ukrainien « remercie » ses alliés européens une nouvelle fois pour leur soutien à son arrivée au Conseil européen exceptionnel qui va débuter à Bruxelles. « Nous apprécions grandement que vous ne nous laissiez pas seuls », dit Volodymyr Zelensky. 

À ses côtés, le président du Conseil européen Antonio Costa a appelé pour une « paix durable et totale », tandis que la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a estimé qu’il s’agissait d’un « moment charnière pour l’Europe et pour l’Ukraine ». « L’Europe face à un danger clair et réel et doit être capable de se défendre », dit-elle.

Le Kremlin se dit d’accord avec les propos du secrétaire d’État américain Marco Rubio, qui a dit considérer que le conflit en Ukraine était une « guerre par procuration » entre la Russie et les États-Unis.

« Nous sommes d’accord (…) Nous avons dit qu’il s’agissait en réalité d’un conflit entre la Russie et l’Occident collectif », affirme le porte-parole de la présidence russe Dmitri Peskov, lors d’un briefing auquel participe l’AFP.

Le chef de la diplomatie russe rejette toute possibilité d’un accord avec Moscou sur le déploiement de troupes européennes de maintien de la paix en Ukraine pour garantir un éventuel cessez-le-feu.

« Nous ne voyons aucun compromis possible. Cette discussion est menée avec un objectif ouvertement hostile » envers Moscou, dénonce Sergueï Lavrov, à propos du déploiement de troupes européennes.

Le gouvernement suédois annonce qu’il va envoyer 6 à 8 avions de chasse Gripen pour des missions de surveillance de l’Otan en Pologne, premier déploiement de ses avions de chasse depuis son entrée dans l’Alliance atlantique en 2024.

« En participant à cette opération, nous contribuons à l’acheminement de l’aide à l’Ukraine. Les contributions soutiendront aussi directement la défense de nos proches alliés en Pologne », affirme la ministre Affaires étrangères suédoise Maria Malmer Stenergard.

Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov estime que les propos d’Emmanuel Macron, qui a évoqué la possibilité d’une protection de l’Europe par le parapluie nucléaire français, sont « une menace » pour Moscou.

« Bien sûr, c’est une menace contre la Russie. S’il nous voit comme une menace » et « dit qu’il est nécessaire d’utiliser l’arme nucléaire, de se préparer à utiliser l’arme nucléaire contre la Russie, bien sûr, c’est une menace », affirme le ministre russe.

Interrogé sur le discours d’Emmanuel Macron hier soir, François Bayrou a jugé que « la défense est une priorité évidente ».

« Mais cela n’efface pas d’autres priorités, par exemple le souci des finances publiques » ou « le pacte social », a expliqué le Premier ministre à l’issue de la passation de pouvoir au Haut-commissariat au plan avec Clément Beaune.

La Russie estime que la France « veut que la guerre continue », après l’allocution télévisée d’Emmanuel Macron hier soir lors de laquelle il a mis en garde contre « la menace russe ».

« Cela donne le sentiment que la France veut que la guerre continue », déclare le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, lors d’un briefing auquel participe l’AFP.

Il dénonce un discours « très conflictuel à l’égard de la Russie ».

La Turquie est prête à déployer des forces en Ukraine « si nécessaire » pour garantir la paix, annonce aujourd’hui le ministère de la Défense.

« La question de contribuer à une mission (…) sera évaluée avec toutes les parties concernées si elle est jugée nécessaire pour l’établissement de la stabilité et de la paix régionales », précise-t-il dans un communiqué.

Un habitant de la région russe de Krasnodar a été condamné à 15 ans de prison pour avoir transmis au service de renseignement ukrainien des informations sur la flotte russe, rapporte l’agence de presse publique Ria Novosti. Un tribunal militaire l’a reconnu coupable de trahison et de participation à une organisation terroriste.

Dmitri Lévine a été accusé d’être entré en contact avec le service de renseignement ukrainien le Corps des volontaires russes, organisation classée terroriste en Russie, avant de leur transmettre des informations sur les activités et le déploiement des navires de la flotte russe à Novorossiïsk, ainsi que des photos de ces bâtiments de guerre.

Vladimir Poutine a nommé le diplomate de 64 ans Alexandre Darchiev comme nouvel ambassadeur russe aux États-Unis, alors que les deux pays opèrent un rapprochement historique, rapporte Reuters.

Le poste restait vacant depuis octobre dernier, lorsque le précédent ambassadeur, Anatoli Antonov, avait quitté ses fonctions.

Le vice-président du Rassemblement national, Sébastien Chenu, affirme ce jeudi sur TF1 ne pas croire « du tout » à un « scénario » selon lequel Vladimir Poutine serait « aux portes de Paris », estimant que ce dernier ne constitue « pas la menace principale » pour la France.

« C’est une menace parmi d’autres, (mais) la première menace sur le sol français, c’est l’islamisme, c’est le terrorisme islamique », dit-il, au lendemain de l’allocution d’Emmanuel Macron.

Quelque 15,1 millions de téléspectateurs ont regardé hier soir l’allocution télévisée du président Emmanuel Macron sur l’ensemble des chaînes qui la diffusaient, dont BFMTV, selon les chiffres de Médiamétrie.

Cela représente une part d’audience de 71,6% toutes chaînes confondues, ce qui signifie que près des trois-quarts des gens qui étaient devant la télévision à ce moment-là regardaient l’allocution.

La Russie dénonce le discours « déconnecté de la réalité » du président français Emmanuel Macron qui a mis en garde hier contre « la menace russe ».

Le président français « fait tous les jours des déclarations tout à fait déconnectées de la réalité et qui contredisent ses déclarations précédentes », a déclaré la porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova, citée par l’agence Ria Novosti.

Alors que le président a prôné devant les Français ce mercredi 5 mars des « investissements supplémentaires » en matière de défense, sans augmenter les impôts, la classe politique de gauche, qu’il s’agisse des insoumis, des socialistes ou des écologistes, redoutent une remise une cause du « modèle social » français.

Si « le soutien à l’Ukraine est un impératif », selon le Premier secrétaire du Parti socialiste (PS), Olivier Faure, « s’en donner les moyens ne peut pas passer par de nouveaux sacrifices pour les Français, la dégradation de nos services publics et l’abandon de la transition écologique ».

>> Notre article sur les réactions de la gauche à l’allocution d’Emmanuel Macron

Volodymyr Zelensky assure dans un message sur X qu’un « missile balistique » russe a frappé un hôtel en Ukraine dans lequel se trouvaient « des volontaires d’une organisation humanitaire » ukrainiens, mais aussi américains et britanniques.

« Malheureusement, quatre personnes ont été tuées dans cet attentat », assure le président ukrainien, mentionnant également « plus de 30 personnes blessées ».

« Il ne faut pas relâcher la pression sur la Russie pour qu’elle mette fin à cette guerre et à cette terreur contre la vie », appelle-t-il.

Le ministre des Armées Sébastien Lecornu assure sur France Inter que la France fournit du renseignement militaire à l’Ukraine, alors que le chef de la CIA John Ratcliffe a assuré hier que les États-Unis avaient « mis en pause » le partage de renseignement avec l’Ukraine.

« Nous avons des moyens de renseignement dont nous faisons bénéficier les Ukrainiens », a-t-il déclaré.

Le ministre des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot assure sur BFMTV-RMC que « l’enjeu principal » du sommet européen de ce jeudi est de « faire passer un message: nous voulons produire et acheter en Europe ».

« Nous ne supportons plus d’être dépendants pour nos approvisionnements militaires et notre armement de dépendre des États-Unis, de la Corée du Sud, ou d’autres », soutient le ministre.

« C’est la condition nécessaire de notre indépendance », dit-il encore.

Le ministre des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot s’exprime sur la situation sécuritaire en Europe et sur le rapprochement entre Moscou et Washington sur BFMTV-RMC. 

Il assure que « la menace a pris une forme nouvelle », avec notamment des « campagnes de désinformations », « des actes de sabotage » et une « agressivité redoublée de Vladimir Poutine ». 

« Nous ne pouvons plus nous reposer que sur nous-mêmes », dit le ministre, faisant référence au rapprochement des États-Unis, avec la Russie. « C’est le moment de reprendre notre destin en main, et notamment notre sécurité et notre défense », soutient Jean-Noël Barrot.

Le président du Conseil européen Antonio Costa reçoit aujourd’hui à Bruxelles le futur chancelier allemand Friedrich Merz, à quelques heures d’un sommet exceptionnel des 27 sur la sécurité du continent et l’aide à l’Ukraine.

Si c’est le chancelier sortant Olaf Scholz qui représentera l’Allemagne au sommet qui doit débuter en milieu de journée, Friedrich Merz a marqué les esprits en annonçant des investissements massifs pour renforcer son armée, virage longtemps inimaginable dans la première économie européenne. Hier, il a rencontré la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen et le secrétaire général de l’Otan Mark Rutte.

L’ex-président russe Dmitri Medvedev, actuel numéro deux du Conseil de sécurité russe, a taclé hier soir Emmanuel Macron après son allocution télévisée.

« La Russie est devenue, à l’heure où je vous parle et pour les années à venir, une menace pour la France et l’Europe, déclare M. Macron. Macron lui-même ne représente pas une grande menace », assure Medvedev.

« Il disparaîtra définitivement au plus tard le 14 mai 2027. Et il ne nous manquera pas », lance-t-il.

Le bilan grimpe à au moins 4 morts après une frappe russe sur Kryvyï Rig survenue dans la nuit de mercredi à ce jeudi, selon les autorités locales.

Trois personnes ont été tuées et 31 blessées dans un tir de missile sur un hôtel de la ville de Kryvyï Rig, dans le centre de l’Ukraine, selon le gouverneur de la région de Dnipropetrovsk, Sergiy Lysak. Quatorze des blessés sont en état critique, a-t-il ajouté sur Telegram.

Par ailleurs, un homme est mort dans une attaque de drone sur des entrepôts dans la périphérie de Soumy, a indiqué le ministère de l’Intérieur.

Dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux, le président ukrainien a assuré que son cabinet et celui de Donald Trump travaillent actuellement à l’organisation d’une nouvelle réunion, quelques jours après l’altercation entre les eux hommes à la Maison Blanche.

« Tout le monde peut constater la rapidité avec laquelle les événements diplomatiques se déroulent. Aujourd’hui, les équipes ukrainiennes et américaines ont commencé à travailler sur une nouvelle réunion », dit-il.

« Nous constatons que les choses avancent, nous espérons voir les premiers résultats d’ici la semaine prochaine », ajoute-t-il, précisant que son chef de cabinet s’est entretenu avec Mike Waltz, conseiller à la sécurité américaine.

Des efforts inédits, à l’instar de ceux entrepris par d’autres pays européens. Lors de son allocution ce mercredi 5 mars, Emmanuel Macron a déclaré que de « nouveaux choix budgétaires » devront être faits en France « compte tenu de l’évolution des menaces », annonçant des « investissements supplémentaires (…) devenus indispensables » en matière de défense.

« Ce seront de nouveaux investissements qui exigent de mobiliser des financements privés, mais aussi des financements publics (…) pour cela, il faudra des réformes, des choix, du courage », a-t-il martelé.

Ces investissements doivent donc venir compléter les deux lois de programmation militaires votées depuis 2017 et qui ont pour objectif de doubler le budget des armées d’ici 2030.

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Emmanuel Macron a prévenu solennellement les Français, dans une allocution mercredi soir, qu’il faudra « des réformes, du choix, du courage », dans la « nouvelle ère » qui s’esquisse face à un rapprochement entre les États-Unis et la Russie, potentiellement aux dépens de l’Europe et de l’Ukraine.

« Je veux croire que les États-Unis resteront à nos côtés. Mais il nous faut être prêts si tel n’était pas le cas », a expliqué Emmanuel Macron, décrivant une « menace russe » qui « nous touche » avec une « agressivité » qui « ne semble pas connaître de frontières ».

Il s’est réjoui de voir l’UE franchir jeudi à Bruxelles « des pas décisifs » pour investir des centaines de milliards d’euros dans la défense européenne, en prenant des décisions que « la France proposait depuis plusieurs années ».

« Un missile russe a frappé un hôtel de cinq étages et un incendie s’est déclaré » dans la nuit de mercredi à jeudi dans la ville de Kryvyï Rig dans le centre de l’Ukraine, ont indiqué les services d’urgence ukrainiens sur Telegram. Un premier bilan fait état d’au moins trois morts et 29 blessés.

Le service ukrainien des Situations d’urgence a publié sur Telegram des photographies montrant un bâtiment à la toiture éventrée et aux fenêtres éclatées.

Bonjour à tous et bienvenue dans ce direct consacré à la guerre en Ukraine.

Les Vingt-Sept pays de l’UE et Volodymyr Zelensky se retrouvent ce jeudi 6 mars pour un sommet extraordinaire sur l’Ukraine, destiné à rassurer ce pays et à muscler la défense européenne après l’altercation spectaculaire entre Donald Trump et le président ukrainien.

« L’Europe fait face à un danger clair et immédiat d’une ampleur qu’aucun d’entre nous n’a connue dans sa vie d’adulte », a affirmé Mme von der Leyen, dans une lettre adressée aux dirigeants des 27.

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