L’État-major des Forces de Police engage la lutte contre le non-port du casque de protection pour les motocyclistes et leurs passagers

Un message du Commandant en second, chef d’État-major de la Police nationale, le Général de Police de 1ère classe André Fils Obami-Itou, publié le 18 mai à Brazzaville, et destiné aux commandants territoriaux des Forces de Police, les enjoint de lutter contre le non-port du casque de protection par les motocyclistes et leurs passagers. Cette disposition revêt un véritable caractère de santé publique et de préservation des vies, tant l’absence de casque est un facteur de gravité lors des accidents des cyclomoteurs, avec des traumatismes crâniens qui dans la plupart des cas, causes de lourdes infirmités ou entraînent la mort.

En circulation, les conducteurs de véhicules à deux roues à moteur sont tenus de porter un casque répondant aux conditions de sécurité à même de prémunir ou d’atténuer les chocs au niveau de la tête. Les passagers des véhicules à deux roues à moteur, sont tenus à la même obligation.

L’argument central en faveur du port obligatoire du casque est la protection accrue qu’il offre en cas d’accident. De qualité convenable et bien porté, le casque est une pièce d’armure ou un équipement de protection individuelle destiné à protéger la tête contre les conséquences d’un traumatisme crânien.

Porter un casque de moto bien ajusté évite à la tête d’absorber toute la force de l’impact pendant une chute. Cela évite des blessures internes ou externes graves, des abrasions et préserve de plusieurs traumatismes.

Les traumatismes crâniens sont la cause principale de handicaps lourds et de décès parmi les motocyclistes accidentés.

Bien menée, l’action initiée par le Général André Fils Obami-Itou se comptera au nombre de vies sauvées, pour des cyclomoteurs qui conduisent dans l’irrespect total des règles de conduite, et sont de plus en plus victimes d’accidents.

Il est cependant à noter que pour contourner la mesure, certains n’hésitent pas de porter des casques non réglementaires tels les casques de chantiers. Dans le cas d’espèce, des militaires vont jusqu’à se coiffer du casque lourd, prélevé sur la dotation de l’Armée.Tous ces casques ne protègent pas d’une chute à moto. Bien au contraire, ils peuvent aggraver les blessures au niveau de la tête.

C’est là, que la pédagogie voulue par le Général Obami-Itou prend tout son sens, car il s’agit de faire ressentir aux usagers, le bien-fondé de la mesure, en portant un casque adapté pour motocycliste.

Le casque réglementaire pour motocycliste est constitué de la Calotte externe, la partie du casque qui comprend la surface extérieure. Du harnais, l’ensemble complet utilisé pour maintenir le casque correctement monté sur la tête et/ou pour absorber l’énergie de l’impact. Enfin la jugulaire, utilisée pour maintenir le casque sous le menton.

Pour plus de confort et de sécurité, le casque doit choir au niveau des épaules, afin de protéger également les cervicales. Cette partie de la nuque est l’une des zones les plus fragiles de la colonne vertébrale.

Les vertèbres cervicales sont sollicitées en permanence pour porter le poids de la tête. En cas d’accident, les blessures y génèrent des dommages souvent irréversibles, entrainant une perte du contrôle nerveux et musculaire de la vessie, des intestins et des organes sexuels. Au pire des cas des hémiplégies, même si toutes ces lésions qui parfois touchent la moelle épinière, n’entraînent pas forcément une paralysie.

Quoi qu’il en soit, par-delà les Forces de Police, toute la population se doit de s’approprier l’action initiée par le Commandant en second, chef d’État-major de la Police nationale, le Général de Police de 1ère classe, André Fils Obami-Itou.

Autant les motocyclistes se muniront de casques réglementaires, autant ils en fourniront à leurs passagers, notamment pour les taxis motos devenus incontournables. Ainsi, on évitera dans la mesure du possible, de lourds traumatismes crâniens lord des accidents de motocyclistes.

Au regard des vies sauvées, beaucoup diront, « merci mon Général ». Voila qui est sens du Devoir.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

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