l’ex-épouse de l’accusé réaffirme ne s’être « jamais » doutée de la pédocriminalité de l’ancien chirurgien

>> Ce direct est désormais terminé.

Troisième jour du procès de Joël Le Scouarnec, jugé à Vannes (Morbihan) pour violences sexuelles aggravées sur 299 patients. La cour criminelle poursuit, mercredi 26 février, l’audition des proches du médecin pédocriminel, notamment son ex-épouse. La prise de parole de cette dernière, très attendue par les victimes, s’est avérée particulièrement tendue. Elle a réaffirmé ne s’être « jamais » doutée de la pédocriminalité de l’ancien chirurgien, démentant connaître ses penchants pédophile, malgré des déclarations en ce sens auprès des enquêteurs en 2017, lors de l’interpellation de Joël Le Scouarnec. « Il n’y a rien qui pouvait me laisser le penser. Rien, rien, rien », a-t-elle assuré, après avoir mis en cause les affirmations de ses nièces sur des violences sexuelles commises par l’ex-chirurgien. Suivez notre direct.

Le frère de l’ancien chirurgien accuse l’ex-femme de Joël Le Scouarnec de n’avoir « rien fait ». Il a été le premier à s’exprimer à la barre et a affirmé que l’ex-épouse de l’accusé « était au courant des agissements » de Joël Le Scouarnec au sein de la famille. Il a déclaré ensuite ne pas avoir de « preuves » pour fonder ses propos et exprimant une forte inimitié envers sa belle-sœur. Suivez notre direct.

La prise de parole de l’ex-femme de l’accusé attendue par les victimes. Amélie Lévêque, que Joël Le Scouarnec est accusé d’avoir violée quand elle avait 9 ans, confie avoir « des attentes énormes » concernant ce témoignage. « Elle est l’adulte qui, sous couvert de préserver ses enfants, a gardé secrets tous les sévices de son mari », dénonce-t-elle. « J’ai beaucoup de colère contre elle et j’espère qu’elle aura un mot pour nous, victimes. »

« Les tabous existaient » dans cette famille, déclare une avocate de victimes. Pour Marie Grimaud, qui représente 39 victimes, dont trois qui étaient des amies d’enfance des fils Le Scouarnec, les frères « font face à un père et à un homme, deux visages totalement incompatibles ». « C’est une famille où la parole ne circulait pas. Les tabous existaient, les non-dits étaient là », a-t-elle analysé, soulignant « la dynamique de l’inceste ».


Crédit: Lien source

Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.