Depuis des mois, d’abord pour les élections européennes puis pour des élections législatives qui se sont posées là sans que personne n’ait rien demandé, on nous dépeint un pays que l’on ne connaît pas, où règne la peur de tout, de l’autre, des autres, des villes, des banlieues, des campagnes.
Ce pays qui existe dans les discours démagogiques de nos politiciens, cette peur qui fait le lit des chaînes info, n’ont fait qu’une courte incursion dans ces pages sport. Le temps pour nos sportifs, champions ou anonymes, de dire combien ces idées, cette haine, cette violence étaient loin de leurs valeurs, de leur vécu.
Le sport gomme les différences dans un monde qui aimerait les graver dans le marbre, il célèbre ce vivre-ensemble que détestent les chantres des idées extrémistes.
C’est sûr, cette France-là n’arrange pas leurs affaires, cette France du vélo qui se permet de gagner deux étapes du Tour d’affilée, de se qualifier pour des quarts de finale de l’Euro de foot sans marquer de but, cette France qui donne de la joie, des envies de faire la fête.
Les élections nous ont gâché ces plaisirs et, si ça se trouve, le résultat de ces élections risque de nous gâcher la fête olympique. Celle qu’on voudrait faire avec nos champions, avec nos amis, nos proches, sûrement pas avec des fâcheux aux idées nauséabondes en tribune. Le sport ne mérite pas ça, nos sportifs non plus, nos enfants encore moins. Après tout, ce n’est pas parce que nos voisins européens marquent contre leur camp qu’il faut faire pareil.
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