L’équipe de France de football est – déjà – un peu plus rentrée dans l’histoire. Son jeu n’est guère emballant, elle subit des critiques de toutes parts, mais elle est, une nouvelle fois, au rendez-vous des demi-finales de l’Euro, ce mardi soir (21 h) face à l’Espagne.
Sur ce qu’on a vu ces trois dernières semaines, il n’y a pas réellement photo. La Roja est l’équipe qui a été la plus impressionnante, qui maîtrise le mieux son sujet, au point d’avoir éliminé l’Allemagne, le pays hôte.
Oui, mais là, c’est une autre histoire qui se profile. Ce mardi soir, les Espagnols vont se heurter à ce qui se fait de mieux sur la planète en termes de football défensif. Ils feront face à un véritable mur. Et quand un des défenseurs tricolores est pris en défaut, il y a encore un gardien qui est incontestablement le meilleur à son poste sur cette compétition. Au sortir d’une longue saison, Didier Deschamps, le sélectionneur des Bleus, avait identifié sa défense comme un potentiel point faible, axant l’essentiel de la préparation sur cet aspect.
Il n’avait cependant pas imaginé que son équipe peinerait autant pour marquer un but. Cinq matches, un penalty et deux buts contre son camp en leur faveur : voilà la maigre récolte de ses joueurs. Le nez cassé de Kylian Mbappé et le masque qu’il porte ne peuvent à eux seuls expliquer une telle misère. Les attaquants martèlent depuis un mois qu’ils ne sont pas inquiets et promettent un véritable déferlement dès que le premier but sera marqué. Désormais, le temps presse et le moment serait bien choisi de faire trembler les filets, ce mardi soir à Munich. Et si la réussite n’était pas au rendez-vous assez tôt dans la rencontre, quelqu’un pourrait peut-être glisser à l’oreille du sélectionneur qu’il dispose sur son banc du meilleur buteur de l’histoire des Bleus, Olivier Giroud. Cela peut toujours servir, qui sait…
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