L’impossible retraite des sportifs | France Inter

Oui : « Je me dis : « pourtant, j’y étais à Roland Garros l’année dernière… Je l’ai vue, je l’ai entendue… ET nous l’avons expliqué à l’antenne : la retraite sportive d’Alizée Cornet (ancienne n°1 française en tennis) après des années de hauts et de bas, de jolies victoires et de frustrations. Elle nous avait fait ses adieux il y a 10 mois, sur le court central et de pleurer, face aux applaudissements nourris, aux images retraçant sa carrière, expliquant qu’elle n’en pouvait plus de cette vie de besogne sur les courts… Que l’écrivaine qu’elle était devenue devait maintenant prendre son envol……

Mais la voila aujourd’hui qui redescend sur terre

C’est son retour à la compétition qui dérange ? Alors ça, elle fait bien ce qu’elle veut ! Et rien ne me dérange… Mais cette reprise (annoncée cette semaine) m’interpelle. Comment peut-on, en quelques mois, revenir à ces anciennes amours qui (nous avait-on fait comprendre)… lui ont fait tant de mal… On pense à l’addiction, la peur du vide, la petite mort du sportif… À 30 ans, 35 ans… Comment se ré-inventer ? C’est sûr : quand ce qui faisait sa vie, son quotidien, son monde n’existe plus ? La retraite parait nécessaire pour ne pas faire souffrir son corps et puis elle s’avère angoissante ou du moins ennuyante. Alizé Cornet dit revenir pour vivre « un dernier frisson ». Les voyages, l’écriture, les interventions TV n’y auront rien changé.

L’appel de la lumière est trop fort ?

Et tout les cas : l’adrénaline, c’est sûr. La médiatisation et donc les projecteurs le sont peut-être aussi. C’est le sentiment d’exister, de repousser ses limites et de le montrer aux yeux du monde. On parle là de reprendre la compétition, pas le sport. Et c’est assez classique, quand on y regarde de plus près… D’autres avant Alizé Cornet ont (eux aussi) fait demi-tour.

La suite est à écouter…


Crédit: Lien source

Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.