l’incidence des cancers serait plus faible dans les Antilles et en Guyane

À retenir 

Dans la population d’origine africaine des Antilles et de la Guyane françaises, l’incidence du cancer pédiatrique est plus faible qu’en France métropolitaine.

En effet, le taux standardisé est de 124,9 contre 162,6 par million d’années pour les enfants de moins de 18 ans. 

Le taux de survie globale à 5 ans dans les Antilles et la Guyane françaises est de 78,9 %. Il est ainsi comparable à celui des pays à revenu élevé, suggérant que l’accès universel aux soins peut réduire les disparités ethniques.

Méthodologie

  • Une analyse exhaustive a inclus 368 patients âgés de 0 à 17 ans diagnostiqués avec un cancer ou une tumeur intracrânienne bénigne entre janvier 2011 et décembre 2021, vivant dans les Antilles françaises ou en Guyane française au moment du diagnostic.
  • Les données ont été collectées à partir du registre national français du cancer de l’enfant et croisées avec des sources locales pour assurer l’exhaustivité, avec un suivi médian de 4,4 ans (intervalle : 0,1-12,3).
  • Les patients ont été traités en collaboration avec des centres de référence en France métropolitaine, bénéficiant d’un accès aux thérapies standards et innovantes, ainsi qu’aux essais cliniques si nécessaire.
  • Les taux d’incidence ont été calculés et comparés à ceux de la France métropolitaine par des ratios d’incidence standardisés, avec un statut vital complété jusqu’au 31 décembre 2023.

Principaux résultats

  • L’analyse a révélé une distribution des cancers comprenant 26 % de leucémies, 21 % de tumeurs du système nerveux central, 12 % de lymphomes et 41 % d’autres types, avec un âge moyen au diagnostic de 8,8 ans. 52 % des sujets atteints étaient des garçons.
  • Les taux d’incidence standardisés pour tous les cancers étaient significativement plus faibles qu’en France métropolitaine (Standardized Incidence Ratio 0,77 [0,69-0,85]).
  • La survie globale à 5 ans était de 78,9 % [73,9-83,0] et la survie sans événement à 5 ans était de 69,3 % [63,9-74,0], comparable aux résultats des pays à revenu élevé.

En pratique

Les auteurs évoquent que leurs résultats suggèrent que la population afro-caribéenne présente une incidence plus faible de cancers infantiles et un pronostic similaire à celui des pays d’Amérique du Nord et d’Europe. 

Principales limitations

Les chercheurs ont noté plusieurs limitations importantes, notamment la perte de données concernant les causes de décès, disponibles uniquement pour la moitié des patients, et la taille relativement modeste de l’échantillon (368 patients). 

Financements et liens d’intérêts 

Les auteurs n’ont reçu aucun soutien financier pour cette étude.

Cet article a été créé à l’aide de plusieurs outils éditoriaux, dont l’IA, dans le cadre du processus. L’équipe rédactionnelle a revu ce contenu avant sa publication. 

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