L’IRD au Burkina Faso, au Mali et au Niger.

Nos ministères de tutelles, le Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche (MESR) et le Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères (MEAE), dans un souci de sécurité pour nos agents, nous ont demandé de revoir nos modalités d’action dans nos collaborations et partenariats en cours : il nous a été demandé d’organiser le retour de nos personnels expatriés, la suspension des missions et, en conséquence, de revoir le dimensionnement de nos activités dans ces trois pays.

Après avoir consulté nos tutelles, et échangé avec mes homologues de l’équipe France présents dans cette région du Sahel, j’ai pris la décision de maintenir ouvertes nos trois représentations en les redimensionnant.

Le 5 avril dernier en visioconférence, j’ai également informé l’ensemble des agents des représentations IRD du Mali, Niger et Burkina-Faso, de ma décision et de l’ouverture d’un espace de consultation et de dialogue sur les suites envisagées. 

J’ai demandé aux représentants du Burkina Faso et du Niger ainsi qu’à la représentante par intérim du Mali de travailler en lien très étroit avec le DRIE, avec l’appui du pôle Science et des directions du pôle Appui au redimensionnement de nos 3 représentations. L’objectif est de préserver au maximum les activités scientifiques et partenariales de l’Institut dans ces 3 pays tout en assurant la protection de l’ensemble de nos personnels et de nos agents sur place.

L’ensemble de nos équipes  est mobilisé pour accompagner cette évolution douloureuse et difficile de notre partenariat au Burkina-Faso, Mali et Niger et qui ne dépend pas de notre volonté. Nos actions partenariales demeurent importantes pour tous les agents IRD et pour nos partenaires qui nous ont témoigné leur souhait de les maintenir.

Je vous remercie de votre compréhension et compte sur votre soutien. Ensemble nous irons toujours plus loin pour dépasser les difficultés et penser un avenir durable. 

Je reste bien sur attentive à l’évolution de la situation dans nos trois représentations et les pays qui nous accueillent, je reste à vote écoute, à celle de nos partenaires et de nos tutelles.

Bien à vous,

Valérie Verdier