La panne informatique que connaît le CHU depuis 4 jours perturbe son bon fonctionnement. Face à l’ampleur de la crise, le plan blanc a été déclenché, ce lundi 24 mars.
Depuis le 20 mars, le centre hospitalier universitaire de Guadeloupe connaît une panne informatique majeure qui impacte tous les services. Le retour à la normale a, dans un premier temps, était annoncé pour le mercredi 26 mars. Mais, la direction de l’établissement de santé a dû revoir ses prévisions.
Ce lundi 24 mars, par voie de communiqué, le CHU annonce un retour à la normale différé. A l’issue d’une réunion de crise, le déclenchement du plan blanc a été acté car, « l’impact est important sur l’offre de soins » reconnaît la direction.
Ce dispositif d’urgence permet aux hôpitaux de s’organiser rapidement en cas de crise pour continuer à accueillir et soigner les patients malgré les difficultés. Il implique la mobilisation des personnels, la réorganisation des services, la priorisation des soins urgents, le contrôle de l’afflux des patients notamment aux services des urgences et la coordination avec les autres établissements de santé du territoire.
Plusieurs dispositions ont été prises par la direction. Elles resteront en place jusqu’à ce que la situation s’améliore :
- La déprogrammation ciblée de toutes les hospitalisations, interventions et examens qui peuvent être reportés, tant pour les services de chirurgie que de médecine ;
- Les sorties des patients hospitalisés qui ne nécessitent plus de soins ;
- L’activation de procédures spécifiques alternatives par service quand c’est nécessaire ;
- L’adressage en laboratoires de ville pour les bilans biologiques non urgents.
La saturation des urgences, le week-end dernier, a contraint la direction à prendre des mesures, en interne, afin d’adapter « le fonctionnement et fluidifier l’aval des urgences ».
Un appel a également été lancé à la population.
Il est primordial de rappeler aux usagers de se rendre aux urgences qu’en cas de nécessité absolue et de faire preuve de vigilance et de modération à l’approche des festivités de la mi-carême pour ne pas surcharger l’activité hospitalière.
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