L’ONU se félicite des « progrès » réalisés

Les Nations Unies se sont félicitées mercredi des « progrès » réalisés en Haïti en vue de restaurer les institutions démocratiques, dans un contexte marqué par la recrudescence de la violence des gangs.

« L’installation du Conseil présidentiel de transition en avril et la désignation d’un Premier ministre et d’un nouveau gouvernement, investis le mois dernier, sont des indications claires de progrès », a indiqué la représentante spéciale du Secrétaire général pour Haïti, Maria Isabel Salvador, lors d’une réunion du Conseil de sécurité.

Elle a noté avec satisfaction l’engagement des autorités de transition de ce pays des Caraïbes à la tenue « d’élections crédibles, inclusives et participatives qui mènera, selon le calendrier proposé, à l’installation des autorités élues au plus tard en février 2026 » et leurs efforts pour accroître la participation des femmes et d’autres minorités à des postes clés au sein du gouvernement.

Isabel Salvador, qui est également la cheffe du Bureau des Nations Unies en Haïti (BINUH), a en outre relevé que l’arrivée dans le pays d’un premier groupe de policiers kényans de la Mission multinationale « constitue une étape importante dans la mise en œuvre de la résolution 2699 du Conseil de sécurité et redonne espoir au peuple haïtien ».

Lors de cette réunion à laquelle a participé le Premier ministre haïtien, Garry Conille, la responsable a, par ailleurs, salué l’engagement du gouvernement de ce pays à lutter contre la corruption et en faveur des droits humains et de la justice.

S’agissant de la situation humanitaire, elle continue de s’aggraver, a noté Mme Salvador. Il y a 578.000 personnes déplacées à l’intérieur du pays, soit une augmentation de 60 % depuis mars 2024, a-t-elle déploré, ajoutant que les taux de violences et d’abus sexuels restent préoccupants et seuls 20% des établissements de santé fonctionnent de manière normale.

Haïti est enlisé depuis des années dans une crise économique, politique et sécuritaire, exacerbée par la violence des gangs qui contrôlent 80% de la capitale, Port-au-Prince.

Un premier contingent de policiers kényans est arrivé dans la capitale la semaine dernière dans le cadre d’une mission internationale visant à rétablir la sécurité dans le pays.


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