C’est une « première étape » avant le retour à l’ordre constitutionnel. La junte au pouvoir en Guinée a annoncé mardi soir la tenue ce 21 septembre d’un référendum sur une nouvelle Constitution. Après le coup d’État de septembre 2021, le président Doumbouya s’était engagé à organiser un référendum constitutionnel et transférer le pouvoir aux civils avant la fin 2024. Une échéance qui n’a pas été tenue. Quelle est la position de l’opposition ?
avec notre correspondant à Conakry, Mouctar Bah
L’annonce du général Mamadi Doumbouya qui a du mal à convaincre. L’opposition est vent debout contre la durée de la transition et ne croit plus aux promesses du chef de l’État.
À lire aussiGuinée: le référendum constitutionnel fixé au 21 septembre 2025
Mais pour Diabaty Doré, le leader du RPR, le Rassemblement pour la République, le calendrier est tenable. « Il faut se réjouir parce que c’est le début du retour à l’ordre constitutionnel… à cinq mois de la date du 21 septembre, cette date est-elle tenable ? je dis ‘oui’, si la volonté est là, on peut aller au référendum. Mais est-ce que toutes les conditions sont réunies pour que les élections soient transparentes et crédibles ? »
Lire la suite sur RFI
Crédit: Lien source