L’UA et l’UA-BIRA unissent leurs efforts pour préserver les écosystèmes marins du bassin du Congo | APAnews

Cette initiative conjointe vise à favoriser une gestion durable de ces richesses naturelles dans le cadre de l’économie bleue africaine.

Les écosystèmes aquatiques africains sont confrontés à d’énormes défis tels que le changement climatique, la dégradation de l’habitat et la pollution. Face à ces menaces, l’Union africaine (UA) et le Bureau interafricain des ressources animales (UA-BIRA) ont uni leurs forces pour faciliter les efforts conjoints visant à protéger les écosystèmes marins transfrontaliers dans le bassin du Congo.

Du 14 au 16 mai 2024, l’UA-BIRA a organisé un atelier sur la gestion de ces écosystèmes à Kinshasa, en République démocratique du Congo (RDC), en collaboration avec la RDC et la République du Congo. Cet événement s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la Stratégie africaine de l’économie bleue et du Cadre politique et stratégique de réforme de la pêche et de l’aquaculture.

Comme l’a souligné le communiqué de l’UA-BIRA, parvenu ce mercredi à APA, une étude commandée par l’organisation a mis en évidence « la nécessité d’une action concertée pour répondre à ces graves préoccupations » concernant les écosystèmes marins partagés. Parmi les objectifs stratégiques suggérés figurent l’amélioration de l’intégrité écologique, la valorisation des services écosystémiques et le partage équitable des ressources génétiques.

L’atelier vise à faciliter l’élaboration de plans coordonnés pour la gestion des écosystèmes marins transfrontaliers, en mettant l’accent sur les grands écosystèmes du courant du golfe de Guinée. Il s’agit notamment d’élaborer des lignes directrices politiques, de sensibiliser et de combler les lacunes des cadres nationaux.

Pour ce faire, l’UA-BIRA collabore étroitement avec la Commission régionale des pêches du golfe de Guinée (COREP), la Commission pour la préservation de l’environnement et la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC).

« Les résultats de l’atelier consisteront en un rapport détaillé présentant des suggestions, des lignes directrices politiques pour des efforts de conservation coordonnés et des rapports sur l’évaluation des instruments nationaux actuels », indique le communiqué.

Cette initiative, financée par l’Agence suédoise de développement international, vise à renforcer la gestion durable des écosystèmes marins transfrontaliers et à promouvoir le développement de l’économie bleue africaine, tout en préservant la biodiversité aquatique.

ARD/ac/APA

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