Après deux attaques en moins d’un mois, sur deux de ses porte-conteneurs, l’armement danois Maersk a réclamé une réaction internationale. « Il est inacceptable de nos jours que les gens de mer ne puissent pas effectuer leur travail consistant à assurer une chaîne d’approvisionnement vitale pour cette région sans avoir à se soucier du risque de piraterie », a déclaré Aslak Ross, haut responsable chez Maersk, auprès de l’agence Bloomberg, reprise par plus médias anglo-saxons. « Le risque a atteint le niveau où une force militaire efficace doit être déployée ».
Mercredi 13 janvier, des pirates avaient tenté d’embarquer à bord du Maersk Cardiff, un porte-conteneurs de 249 mètres, qui faisait route entre le Ghana et le Cameroun. L’équipage s’était calfeutré en citadelle, tandis que les assaillants avaient rebroussé chemin. En décembre, c’était le Maersk Cadiz, un autre porte-conteneurs de même gabarit, qui avait été approché par des pirates.
La ministre de la Défense danoise, Trine Bramsen, a également plaidé pour que les pays européens déploient une mission navale conjointe dans le golfe de Guinée pour protéger le trafic maritime. Et ce, alors que les attaques ont lieu de plus en plus loin des côtes, tandis que les pays de la région sont surtout actifs dans leurs eaux.
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