Il fallait voir les larmes de Cheickna Doumbia, qui a raté son penalty dans les arrêts, ou le regard perdu du Bordelais Issouf Sissokho pour mesurer la déception des Maliens, après leur défaite (1-0) contre le Japon, trois jours après un nul contre Israël (1-1).
Il fallait voir les larmes de Cheickna Doumbia, qui a raté son penalty dans les arrêts, ou le regard perdu du Bordelais Issouf Sissokho pour mesurer la déception des Maliens, après leur défaite (1-0) contre le Japon, trois jours après un nul contre Israël (1-1).
« Je ne pense pas qu’on méritait de perdre, assure Ahmed Diomandé, le défenseur de Marrakech, le seul joueur à s’arrêter devant la presse. On avait le match en mains mais on manque juste d’efficacité et cela se paye cash. » Il n’a donc manqué que l’efficacité, ce qui est déjà beaucoup au football.
« Il nous faudra plus de fougue, de détermination, d’application » pour battre le Paraguay, lâche pour sa part le sélectionneur Badara Diallo, vaguement désabusé. « La baraka n’était pas avec nous », reprend-il. Ni l’adresse avec ce penalty à côté du cadre (90e+5), une frappe sur la barre et une sur le poteau. Mais aussi beaucoup de ballons perdus.
« Une équipe à réaction »
Pourtant, en mars, les Maliens avaient gagné au Japon (1-3) en amical. « Ils nous ont bien étudiés. On s’attendait à une réaction de leur part. Leur qualification est méritée », souligne Diomandé. « Il fallait marquer les premiers et on n’a pas réussi. C’est le défaut de notre équipe : elle est à réaction, elle attend d’encaisser un but pour réagir », pointe le coach.
Malgré cela, la victoire du Paraguay sur Israël (4-2) un peu plus tôt dans la journée permet aux Aigles d’avoir toujours leur destin entre leurs pieds. À condition de battre les Guaranis mardi 30 juillet (21 heures) au Parc des Princes. « On va redoubler d’efforts pour corriger ce qui n’a pas marché », promet le défenseur.
Il faudra aussi se relever mentalement de ce scénario cruel. « On rejoue dès mardi, avec le voyage en prime. Le football aux JO, c’est compliqué, les calendriers ne sont pas bons », déplore Diallo après avoir fait ses comptes : « Un match nul ou une défaite contre le Japon, cela ne changeait rien, il faut quand même battre le Paraguay. »
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