Au Mali, la fin de la phase nationale du dialogue inter-maliens pour la paix et la réconciliation nationale a été sifflée le vendredi 10 mai 2024.
Une rencontre qui s’achève après cinq jours de travail acharné et de franches discussions.
Notons que cette initiative d’une grande importance a été initiée par le président de la transition malienne, le Colonel Assimi Goïta suite à la dénonciation de l’accord d’Alger.
L’objectif visé par la rencontre est la « restauration de la paix, la Réconciliation nationale et la cohésion sociale par une appropriation nationale de la gestion de la crise malienne, sans interférence étrangère », notifie Maliweb.
« La finalité est de permettre au peuple malien de recourir aux mécanismes endogènes de prévention, de gestion et de règlement des conflits afin de trouver des solutions consensuelles aux problèmes qui assaillent notre pays », a précisé Boubacar Sow, le rapporteur général du comité de pilotage.
À l’issue de ce dialogue national inter-maliens, plusieurs recommandations et résolutions ont été formulées et adoptées.
« Parmi celles-ci on peut retenir : Comprendre à l’opinion nationale que la seule action militaire n’est pas suffisante pour le retour de la paix ; Négocier avec les groupes armés.
Ces deux recommandations illustrent un changement de paradigme au Mali puisque pendant longtemps, on a privilégié la seule solution militaire dans la lutte contre le terrorisme et l’insécurité », rapporte le média local Maliweb.
À en croire les informations rapportées par le média, les participants ont réalisé que la réponse militaire prônée jusqu’à ce jour n’a pas réussi à instaurer la paix et la sécurité dans ce pays de l’Afrique sahélienne.
C’est donc la raison qui justifie, cet appel à l’ouverture d’un dialogue avec les groupes armés. Il faut dire que ce n’est pas la première fois que le peuple suggère ce dialogue.
Par ailleurs, il a également été recommandé la prorogation de la période de transition de 02 à 5 ans.
De même d’autres recommandations telles que, « la relecture de la charte de la transition, Susciter la candidature du président de la transition, le Colonel Assimi Goïta à la prochaine élection présidentielle ; Contrôler la ligne éditoriale des prêches par les religieux afin d’éviter la propagation des messages de haine ou susceptibles de créer un conflit entre les différentes tendances religieuse ; Interdire aux chefs religieux, aux chefs de village, de fraction et de quartier et aux responsables des Organisations de la Société Civile de s’engager dans le militantisme politique, etc », on été proposées.
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