« Le gouvernement décide de lever la mesure de suspension qui frappait les partis politiques et les activités à caractère politique des associations », indique un communiqué du Conseil des ministres.
Le président de la Transition, le colonel Assimi Goïta, avait décrété la suspension en accusant les partis de « discussions stériles » et de « subversion ». Il avait invoqué le danger que les activités des partis faisaient peser sur un « dialogue » national en cours sur l’avenir politique du Mali.
Les partis politiques protestaient à ce moment-là contre le maintien des militaires au pouvoir après l’échéance de mars 2024 à laquelle ils s’étaient engagés à céder la place à des civils après des élections.
Les principaux partis et ce qu’il reste de l’opposition avaient décidé de boycotter ce « dialogue » national.
Le Conseil des ministres souligne qu’en suspendant les activités des partis « le gouvernement a pu contenir toutes les menaces de troubles à l’ordre public qui planaient » sur le « dialogue ».
Le dialogue national a débouché en mai dernier sur des « recommandations » préconisant le maintien au pouvoir des militaires « de deux à cinq ans supplémentaires », ainsi que la candidature de l’actuel chef de l’Etat à une future élection présidentielle.
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