Marc Vizy répond à Ibrahim Traoré – La Nouvelle Tribune

Marc Vazy, ambassadeur français. photo DR

Les récentes accusations du capitaine Ibrahim Traoré contre le Bénin continuent de susciter des réactions au sein de l’opinion publique. Après le porte-parole du gouvernement béninois, c’est au tour de l’ambassadeur de France au Bénin. Il est monté au créneau pour répondre à l’actuel homme fort du Burkina. Le diplomate français en fin de mission au Bénin a réaffirmé qu’il n’y a jamais eu de bases militaires françaises au Bénin. Ce fut le moyen pour lui de lancer quelques piques à l’endroit du président burkinabé. Au micro de Bip Radio, Marc Vizy indique que « le président burkinabè a trop d’imaginations et est mal informé ».

Il estime qu’Ibrahim Traoré ne croit pas un instant à ce que lui-même dit. « Evidemment, il n’y a pas de bases françaises au Bénin. Le premier-ministre du Niger a dit la même chose il y a quelques temps. Ce sont des régimes qui sont en difficulté notamment sur le plan sécuritaire. Ils cherchent des boucs émissaires. Ils inventent des choses auxquelles eux-mêmes ne croient pas. Je pense qu’il y a beaucoup d’imaginations et ils devraient se concentrer sur le développement de son pays », a martelé l’ambassadeur français en fin de mission.  

Dans une vidéo devenue virale, le Capitaine Ibrahim Traoré a accusé le Bénin d’abriter des bases militaires françaises. « Personne ne peut nous dire qu’au Bénin il n’y a pas de base Française. Il y a bel et bien deux bases françaises au Bénin et nous avons des preuves. Des pistes ont été aménagées, des soldats sont équipés… », avait affirmé le Capitaine Ibrahim Traoré. Les autorités béninoises n’auront pas tardé à apporter une réponse à ces accusations.

« Les attaques terroristes enregistrées par le Bénin à ce jour, dont la grande majorité a été déjouée par nos Forces de défense et de sécurité, sont l’œuvre de gens venant de l’autre côté de nos frontières avec le Burkina-Faso et le Niger. C’est d’ailleurs ce qui a amené le Gouvernement du Bénin, dans sa stratégie pour contrer le phénomène, à construire pour compter de 2022, de petits camps militaires appelés bases opérationnelles avancées, dans plusieurs de nos communes frontalières », a promptement réagi le Secrétaire général adjoint du gouvernement dans son message partagé sur les réseaux sociaux.

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