Marius Jacob, autrefois mousse, devient prisonnier à bord d’un bateau de bagnards. Découvrez les conditions de sa traversée vers la Guyane et son arrivée aux îles du Salut.
Conditions de vie à bord
Marius Jacob, ancien mousse, se retrouve prisonnier à bord du Loire, un navire de transport des bagnards. Ce bateau, l’un des premiers à être spécialement conçu pour ce rôle, transporte des détenus dans des conditions effroyables. Six grandes cages renferment les prisonniers, mais Jacob, réputé pour sa dangerosité, est placé à part dans un espace plus petit, avec seulement trois autres hommes. Cette situation, bien que difficile, lui permet de mieux supporter l’épreuve, avec moins de monde entassé. À bord, la traversée est marquée par la souffrance et la mort. Les conditions de vie sont insupportables : chaleur étouffante, odeurs pestilentielles, mal de mer constant, et surtout les cris de douleur des prisonniers. À chaque escale, le nombre de détenus augmente, et à chaque étape, l’horreur semble s’intensifier.
L’arrivée en Guyane
Après 23 jours de cette traversée infernale, le 13 janvier 1906, Marius Jacob et les autres bagnards débarquent en Guyane, mais non pas sur la « Grande Terre », mais sur les îles du Salut. Ces îles, pourtant d’une beauté volcanique indéniable, ne sont pas un havre de paix. Le climat tropical et la situation sanitaire déplorable en font un lieu d’enfer pour les prisonniers. L’île Royale, la plus grande, pourrait évoquer un cadre agréable, mais elle n’offre aucun réconfort à Jacob, qui doit faire face à une vie de souffrance et de privation.
L’avenir incertain de Marius Jacob
Alors que Marius Jacob débarque sur ces terres, condamné à perpétuité, l’avenir semble incertain. Que va-t-il devenir dans cet endroit reculé et inhospitalier ? Réponse dans un prochain épisode de Berrystoire sur « ici Berry » .
Crédit: Lien source