La justice guinéenne délibère le 31 juillet 2024 dans le dossier du massacre survenu au stade de Conakry le 28 septembre 2009, rapporte l’Agence France presse (AFP).
« J’espère que les accusés seront condamnés pour crimes contre l’humanité », a déclaré Alfa Amadou Bah, principal avocat des parties civiles, cité par la même source. Selon M. Bah, ce « moment de vérité » pour les victimes et leurs familles doit « leur permettre de tourner cette sombre page de leur vie ».
Durant le procès, ouvert à la date anniversaire du 28 septembre 2022, les juges ont auditionné les onze accusés, des témoins et une centaine de victimes.
Le capitaine Moussa Dadis Camara, qui dirigeait la junte à cette époque, et six autres accusés risquent la réclusion criminelle à perpétuité pour assassinats, violences sexuelles, actes de torture, enlèvements et séquestrations, si le réquisitoire du procureur de la République prononcé le 22 mai 2024 est suivi par le tribunal.
Le parquet avait également réclamé des peines de 15 ans de réclusion contre le commandant Aboubacar Sidiki Diakité, alias Toumba, Paul Mansa Guilavogui, Ibrahima Camara dit Kalonzo et de 14 ans contre Mamadou Aliou Kéita et Cécé Raphaël Haba.
Le 28 septembre 2009 à Conakry, au moins 156 personnes avaient été tuées et des centaines d’autres blessées lors de la répression sanglante d’un rassemblement de l’opposition, selon les Nations unies. Pas moins de 109 femmes avaient subi des viols, ajoute la même source.
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