Faire des sportifs des acteurs du changement en faveur de l’écologie, c’est le défi que s’est lancé Mathéo Gabon, sprinteur semi-professionnel sur 100 et 200 mètres. Un combat qu’il puise directement dans ses racines familiales. « Ma mère entretenait un respect profond pour la nature, se souvient-il. Pour elle, il était important de lui accorder une considération toute particulière. » Mais ce sont surtout ses nombreux séjours en Guadeloupe, où vivent ses grands-parents paternels, qui ont marqué l’enfant qu’il était. Si c’est à Noisy-le-Grand que grandit le jeune Mathéo Gabon, les impacts du changement climatique sur l’île l’inquiètent : « La perte de la biodiversité y est extrêmement forte. Lorsqu’on y va tous les quatre ans, on peut observer à l’oeil nu la montée des eaux et la diminution du nombre d’insectes. »
Particulièrement préoccupé par les événements météorologiques extrêmes que vit sa famille, Mathéo Gabon décide d’infuser l’écologie dans son quotidien. « Cette lutte a été pour moi une manière d’améliorer ma vie, même si j’aurais préféré ne pas avoir à m’en soucier, confesse-t-il. Elle a toujours été pour moi une véritable source d’inspiration. » Décidé à trouver un métier porteur de sens, le sportif est consultant dans la décarbonation du secteur du BTP en parallèle de sa carrière d’athlète.
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