Au Cameroun, la question de la candidature de Maurice Kamto à la prochaine élection présidentielle continue de susciter un débat passionné. Dans une publication datée du mercredi 19 mars, le leader du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) a confirmé la légitimité de sa candidature tout en évoquant un complot politico-judiciaire visant à l’empêcher de se présenter. Il a exhorté ses partisans à rester vigilants, une déclaration qui a provoqué de nombreuses réactions au sein de la sphère politique.
Maurice Kamto a affirmé avec détermination que « le MRC ne laissera pas le RDPC [parti au pouvoir] exclure son candidat de la course à la prochaine élection présidentielle ». Il a également lancé un avertissement, affirmant que ceux qui ont pris cette décision illégitime et ceux chargés de son exécution devraient y renoncer, faute de quoi cela pourrait entraîner des conséquences graves.
Le candidat du MRC accuse directement le ministre de l’Administration territoriale, qu’il soupçonne d’avoir usurpé les pouvoirs d’Élécam, l’organisme en charge des élections, ainsi que ceux du Conseil constitutionnel. Il critique l’appropriation, par ce ministre, du droit de décider qui peut ou non être candidat à l’élection présidentielle.
La réponse à ces accusations est venue d’une source inattendue : Jean de Dieu Momo, ministre délégué auprès du ministre de la Justice. Ce dernier, qui a succédé à Maurice Kamto à ce poste, a tenté de réfuter les arguments juridiques présentés par Kamto. Selon Jean de Dieu Momo, Maurice Kamto n’aurait que deux options pour se porter candidat : se présenter en tant que candidat indépendant ou être investi par un parti disposant d’élus, autre que le MRC. Toute autre solution serait, selon lui, « la préparation d’une insurrection populaire pour prendre le pouvoir par la rue ».
Pour plus de détails, cet article a été élaboré à partir d’informations lues sur le site de nos confrères de Sud Quotidien.
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