« On peut maintenant le confirmer : nous sommes à la lutte pour les premières places avec Red Bull (leader au championnat constructeur, ndlr) et Ferrari », deuxième du championnat, avait-il clamé à l’arrivée du GP dimanche soir à Imola.
Nouveau record en vue pour « Mad Max »
Ferrari, justement. Au pied de « son » Rocher, le Monégasque Charles Leclerc – très régulier depuis le début de la saison — peine toujours à briller. Dans ses rues, il a systématiquement dû abandonner entre 2017 (quand il était encore en F2, l’antichambre de la F1) et 2021, après des problèmes techniques ou des accrochages. L’an dernier, il a terminé à une anonyme 6e place tandis qu’en 2022, il a échoué au pied du podium.
« C’est vrai que cette course n’a pas été une réussite pour moi jusqu’à présent », a-t-il concédé. « Cependant, le rythme a toujours été là, je suis confiant que ce sera le cas cette année encore ». Comme d’habitude à Monaco, la course débutera encore plus qu’ailleurs lors des qualifications, puisque les dépassements y sont rares en course.
Et, à ce jeu, « Mad Max » a l’avantage puisque le roi des qualifications, c’est lui : au volant de sa surpuissante RB20, le triple champion en titre a signé à Imola sa 8e pole consécutive depuis le GP d’Abou Dhabi, en fin de saison 2023, égalant la légende brésilienne Ayrton Senna, dont on célèbre cette année le 30e anniversaire de la mort. S’il signait de nouveau le meilleur temps des qualifications samedi, synonyme de pole position, le Néerlandais, déjà vainqueur l’an dernier à Monaco, effacerait donc un record vieux de 35 ans.
Au championnat, avant cette 8e manche, Verstappen compte 48 points d’avance sur son nouveau dauphin, Leclerc. Le Monégasque a doublé le week-end dernier au classement l’autre Red Bull, celle de Sergio Pérez, seulement 8e du GP d’Emilie-Romagne. À la 3e place, le Mexicain est à 54 points de son coéquipier. « Rien n’a fonctionné à Imola », a de nouveau déploré Pérez, mercredi.
« C’est tout une usine qui s’assure aujourd’hui que nous tirons le meilleur parti d’une voiture très rapide et que nous la plaçons là où elle doit être, toujours sur le podium », a-t-il aussi assuré. Chez Mercedes, si le multi-champion Lewis Hamilton s’est retrouvé dans un « no man’s land » en Italie, terminant 6e, son patron Toto Wolff a rappelé plus tôt cette semaine que les « récentes améliorations (apportées à la W15, ndlr) » se sont « traduites par un gain de performance évident ».
« Cela dit », a-t-il aussi reconnu, « d’autres ont également progressé, nous sommes donc encore un peu en retrait par rapport aux trois premières équipes ». L’écurie allemande, si dominatrice par le passé, n’est que 4e au championnat constructeur et compte 75 points de retard sur McLaren, 3e. L’écart monte à 133 unités avec Ferrari et 189 avec Red Bull. Un gouffre.
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