(Multimédia) 1,4 million de réfugiés ont regagné le Soudan du Sud au cours des cinq dernières années (ONU) – Xinhua

Un garçon prend sa soeur dans les bras dans un camps de l’ONU, à Juba, capitale du Soudan du Sud, le 22 décembre 2013. (Xinhua/Lu Rui)

Plus de 1,4 million de réfugiés sud-soudanais sont rentrés chez eux entre la signature d’un accord de paix revitalisé en octobre 2018 et le 31 mai 2024, a déclaré l’agence des Nations Unies pour les réfugiés.

JUBA, 20 juillet (Xinhua) — Plus de 1,4 million de réfugiés sud-soudanais sont rentrés chez eux entre la signature d’un accord de paix revitalisé en octobre 2018 et le 31 mai 2024, a déclaré l’agence des Nations Unies pour les réfugiés.

Il y a 2,2 millions de réfugiés sud-soudanais vivant dans la région, notamment au Kenya, en Ouganda, au Soudan, en Ethiopie, en République démocratique du Congo et en République centrafricaine, au 31 mai, selon un rapport conjoint publié vendredi par le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) et la Commission de secours et de réhabilitation du Soudan du Sud (RRC).

L’Ouganda accueille le plus grand nombre de réfugiés sud-soudanais, soit 939.538, suivi du Soudan, avec 668.847, de l’Ethiopie, avec 422.107, du Kenya, avec 181.963, de la République démocratique du Congo (RDC), avec 53.621, et de la République centrafricaine, avec 2.813, selon le rapport.

Le HCR a indiqué que les raisons les plus citées pour le retour des pays d’asile comprenaient le regroupement familial, l’amélioration de la situation sécuritaire au Soudan du Sud et l’évaluation des terres, des biens et des logements.

Les raisons invoquées par les réfugiés pour quitter leur pays d’asile sont l’insécurité, le manque d’emploi, de moyens de subsistance et d’activités économiques, et la réduction des rations alimentaires dans les camps de réfugiés.

Le rapport indique que 41.600 Sud-Soudanais sont rentrés chez eux en mai dernier, soit une légère augmentation par rapport au mois précédent.

« Cette légère augmentation est due à l’insécurité dans certains pays d’asile, en particulier le Soudan, à la réduction des rations alimentaires et au manque d’emplois et de moyens de subsistance dans certaines parties du pays, qui ont eu un impact sur les retours spontanés de réfugiés au Soudan du Sud au cours du mois de référence », indique le rapport.

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