Ne faut-il pas tout arrêter ?

C’est indéniable ! Le sport gabonais, toutes disciplines confondues, traverse l’une de ces plus grandes crises de son histoire. Jamais il ne s’est aussi mal porté. En cause, la mauvaise organisation et le financement non contrôlé ou sans objectif dans notre pays. Au niveau domestique, en réalité rien ne se fait. Quelques petites compétitions au rabais organisées ça et là et compétitions internationales avec des résultats connus d’avance : l’échec !

Ainsi, chaque année, l’État dépense des milliards de francs pour permettre à nos différentes sélections d’aller compétir à l’international. Face à cette situation, ne faut-il pas remettre les choses à plat en structurant d’abord nos compétitions, clubs et fédérations ? C’est-à-dire qu’avec la dizaine de milliards injectés chaque année, cette enveloppe pourrait servir à asseoir d’abord le sport domestique. Ainsi, durant une période donnée (4 ans par exemple), le Gabon devrait faire la croix sur les compétitions internationales et mettre un accent particulier sur la formation des entraîneurs et autres experts, sur la structuration des associations sportives et sur le financement durable et contrôlé du sport local.

Au Sénégal, il y a quelques années, suite aux mauvais résultats enregistrés par le football, le gouvernement avait décidé de tout arrêter pour mieux structurer cette discipline. Résultat : le football sénégalais est aujourd’hui parmi ce qui se fait de mieux sur le continent. Au Gabon, au regard des résultats, on pourrait au final se demander à quoi auront servi toutes ces sorties d’argent pour l’international ? De l’argent jeté par la fenêtre tout simplement.

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