Née au Cameroun, formée à Strasbourg, chercheuse à Toulouse : le parcours inspirant de Ségolène Galandrin-Montrozier

Ségolène Galandrin-Montrozier, chargée de mission à la direction de la recherche et de l’innovation à Toulouse où elle est installée en famille, ne se lasse pas des paysages de l’Aveyron où elle aime venir randonner.

« J’adore les Grands Causses du Sud-Aveyron comme les paysages de l’Aubrac et du Nord Aveyron », dit Ségolène Montrozier. Née Galandrin, la chargée de mission à la direction de la recherche et de l’innovation au CHU de Toulouse a des attaches paternelles du côté de Soulages-Bonneval et a vécu à Millau où son père était prof de maths au collège Marcel-Aymard. Établissement dans lequel elle a d’ailleurs été scolarisée, après l’école Beauregard et avant le lycée Jean-Vigo où elle décroche son bac S, en 1995. Elle poursuit en licence de bio à Montpellier puis part préparer un diplôme d’ingénieur en Alsace, à l’école supérieure de biotechnologie de Strasbourg.

En bonne Aveyronnaise, Ségolène Galandrin-Montrozier apprécie les plaisirs de la table. Reproduction L’Aveyronnais

 

« C’était une fac bilingue, on avait des cours en Allemagne, en Suisse et à Strasbourg », explique la Millavoise qui, si elle s’installe loin de chez elle, dit savoir s’adapter et faire preuve d’un grand esprit d’ouverture. Elle qui a le goût du voyage. Peut-être un héritage de ses parents qui ont fait une partie de leur carrière de prof au Cameroun. C’est d’ailleurs à Ngaoundéré, deuxième ville du pays, que l’Aveyronnaise est née, en 1977.

Cinq ans au Québec

Au bout de trois ans, elle décroche son master 2 et retourne dans son Sud-Ouest, à Toulouse où elle rencontre Thomas, son futur mari.

« Après une année chez Sanofi, j’ai rencontré un consultant, basé au Québec, chez qui j’ai décidé d’aller faire un doctorat. Alors je me suis envolée pour Montréal, explique Ségolène Galandrin-Montrozier. Je voulais vivre une expérience à l’étranger. Ça fait partie des meilleures années de ma vie ! »

D’autant que son amoureux la rejoint au bout de six mois, exerçant dans un premier temps des petits boulots avant de trouver du travail dans les assurances.

Et c’est cinq années plus tard, en 2006, que le couple retrouve la France, à Toulouse où Thomas a décroché un poste d’attaché territorial. « Je suis rentrée pour accoucher », dit l’Aveyronnaise qui donne naissance à leur premier enfant, Antonin, en 2007. Suivront Célestine, en 2010, et Émilien, en 2013. Ségolène Galandrin-Montrozier réintègre les laboratoires Sanofi avant de rejoindre le CNRS quelques années et de poursuivre à l’Inserm.

Une famille de randonneurs.
Une famille de randonneurs. Reproduction L’Aveyronnais

 

Elle est ensuite embauchée au centre hospitalier universitaire de Toulouse où elle abandonne la recherche fondamentale en laboratoire. « Un métier un peu fermé, entre chercheurs. On est concentrés sur son projet, c’est très spécifique, explique-t-elle. Je préfère ce que je fais aujourd’hui. Il y a plus de contacts, avec un contexte national et un esprit service public. Mais le côté laboratoire me manque quand même. »

Une famille de randonneurs

Chargée de mission à la direction de la recherche et de l’innovation pour le CHU de Toulouse, qui compte plusieurs sites (Purpan, Rangueil, Larrey, Hôtel Dieu et Lagrave), elle encadre les protocoles de recherches sur les nouvelles thérapies médicamenteuses ou sur des nouveaux parcours de soins. « C’est beaucoup de ressources humaines et de logistique. Je fais le lien entre la direction de la recherche et les médecins, j’aide à monter des projets », dit la chercheuse.

En famille au ski.
En famille au ski. Reproduction L’Aveyronnais

 

Et quand elle quitte son bureau pour quelques jours de vacances, c’est en Aveyron qu’elle et toute la famille aiment se retrouver. « Depuis que ma grand-mère est décédée, on va plutôt à Millau chez mes parents ou à Rodez chez les parents de mon mari. »

Millau et les grands causses dont elle ne se lasse pas de la beauté des paysages. « Une fois par an, on part en famille faire une rando de plusieurs jours. On a aussi fait le tour des Monts Aubrac à vélo », dit Ségolène Galandrin-Montrozier, partagée entre son enfance sud aveyronnaise et ses racines paternelles nord aveyronnaises, elle qui a appris à skier à Laguiole. « C’est quand on s’éloigne qu’on se rend compte comme l’Aveyron est beau. »

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