Les derniers maires qui se sont succédé à Terre-de-Haut, Hilaire Brudey et Louly Bonbon, ont permis à cette municipalité d’améliorer ses finances. La Chambre régionale des comptes vient de publier un rapport sur sa gestion depuis 2020. La commune des Saintes est sur les bons rails.
La Chambre régionale des comptes (CRC) a publié son rapport sur la gestion de Terre-de-Haut depuis 2020, soit durant la mandature de l’ancien maire Hilaire Brudey, puis de celui qui occupe actuellement cette fonction, Louly Bonbon. Le contrôle des magistrats financiers a porté sur la politique de lutte contre la pollution des sargasses et la situation financière de la collectivité.
Le constat de la Chambre est positif : Terre-de-Haut a opéré une nette résorption de son déficit.
Sur les plans budgétaires et financiers, la situation de Terre-de-Haut s’améliore, dans le cadre du plan de redressement mis en place en 2017 par la CRC.
Souvenez-vous : le déficit du compte administratif de 2016 était de 2,7 millions d’euros et le budget primitif était en déséquilibre de 6,2 millions d’euros.
En 2024, le redressement est net, puisque le compte administratif de 2023 est excédentaire de plus de 600.000 euros. La section de fonctionnement l’est, quant à elle, de plus d’un million d’euros. La section d’investissement, en revanche, est déficitaire de plus de 800.000 euros.
L’augmentation de la fiscalité de 21 % n’est pas étrangère à ce changement de tendance.
Parallèlement à ce redressement des comptes, Terre-de-Haut subit les conséquences sanitaires, environnementales, économiques et touristiques des échouements et de la décomposition des algues sargasses. L’île, qui reçoit près de 300.000 visiteurs par an a dû traiter plus de 4800 tonnes d’algues, entre 2022 et 2023.
Or, Terre-de-Haut, commune aux moyens limités, ne dispose pas d’un plan de sauvegarde intégrant la gestion des sargasses ; elle ne reçoit pas non plus du soutien nécessaire de la Communauté d’agglomération Grand Sud Caraïbes (CAGSC). Terre-de-Haut doit donc investir dans la gestion des sargasses avec, notamment, la création d’un lieu de stockage durable.
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