Nicole Sluyter désire compléter ce qu’elle a commencé

Nicole Sluyter misera sur la continuité. La présidente par intérim de la SANB entend compléter les dossiers qu’elle a mis de l’avant depuis qu’elle a pris la relève d’Alexandre Cédric Doucet en septembre 2023 dans un nouveau mandat.

Elle devient la troisième candidate à lancer son nom dans le chapeau pour la présidence de l’organisme, après Éric Dow et Luc Desjardins.

Entre 2003 et 2022, elle a oeuvré à titre de directrice des finances de l’ARCF (Association régionale de la communauté francophone) de Saint-Jean.

Elle a également été gérante des ventes chez Xerox Canada et agente judiciaire pour le compte de la firme Clark Drummie.
Nicole Sluyter se dit prête à relever le défi.

«Le fait de naviguer dans le poste de présidente pendant tout ce temps-là m’a donné amplement le temps de réfléchir. J’ai compris très rapidement que j’avais tout ce qu’il fallait pour faire une bonne présidente à la SANB», explique-t-elle.

«J’ai donc décidé de me représenter pour un autre mandat de deux ans afin de pouvoir compléter ce que j’ai commencé.»

Comme elle est à la retraite depuis décembre 2022, elle estime avoir tout son temps pour guider les destinées de la SANB.

Elle dit réfléchir à cette possibilité depuis un bon moment déjà. «J’ai vite compris que j’ai travaillé toute ma carrière dans un domaine qui avait un peu la même mission que la SANB. La mission de la SANB de promouvoir et de défendre les droits des francophones, c’est pas mal ça que j’ai fait à l’ARCEF. Disons que j’ai beaucoup d’expérience dans le domaine.»

Rappelons que la présidente par intérim siège au sein du conseil d’administration de l’organisme depuis 2018.

«Je veux continuer à travailler sur les dossiers en cours. J’ai juste manqué un peu de temps pour les compléter.»

Du pain sur la planche

Un de ses principaux chevaux de bataille sera l’organisation d’états généraux, suivant la résolution adoptée lors de l’Assemblée générale annuelle, en juin dernier.

«Nous avons une employée qui travaille sur ce projet, mais c’est une grosse tâche. Il faut aller consulter tous les francophones de toutes les communautés à travers la province», précise-t-elle.

«C’est un projet en cours qu’on veut terminer en 2025.»

La candidate souhaite également travailler sur la mise en oeuvre de la révision de la Loi sur les langues officielles.

Nicole Sluyter estime que l’adoption du règlement C-35 est la preuve de son efficacité. «Mon plus grand succès dans mes six mois à la présidence, c’est d’avoir convaincu le sénateur René Cormier de ramener au sénat le règlement C-35 (un projet de loi qui garanti le financement permanent pour la petite enfance dans les francophones en milieu minoritaire au Canada.», avance-t-elle.

«Ce fut beaucoup de lobbying de plusieurs organismes, comme la SANB et la FCFA (Fédération des communautés francophones et acadiennes), mais nous avons finalement réussi à le faire adopter à la Chambre des communes le 9 février dernier. C’est une grosse victoire pour nous tous», poursuit la présidente par intérim.

«J’ai réalisé que je pouvais faire une différence à travers toutes mes expériences et des choses que j’ai vécues et que je vis encore en milieu minoritaire. J’ai développé des relations et j’ai créé des liens avec beaucoup de gens. Ce sera un atout important.»

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