«Nous sommes l’un des sports les plus propres du monde», Pogacar répond aux suspicions de dopage et à ses détracteurs
Le vainqueur de la Grande Boucle ne fait pas l’unanimité et ses performances posent certaines interrogations.
Une multitude de records battus, une troisième Grande Boucle remportée, six victoires d’étapes dans la musette, sans oublier la réalisation du doublé Giro/Tour de France sur une même année… les performances de Tadej Pogacar lors de cette édition 2024 ne sont pas passées inaperçues et ont laissé sceptiques bon nombre de personnes.
«Un vainqueur impressionnant, une domination absolue, un coureur qui attaque partout et tout le temps», autant de qualificatifs prononcés par Christian Prudhomme à l’égard du Slovène. Si le directeur du Tour se montre admiratif, d’autres se questionnent sur la forme physique – impressionnante – du coureur de 25 ans et le suspectent de s’injecter des substances interdites. L’affaire Festina (1998) et l’histoire de Lance Amstrong, notamment, sont encore bien présentes dans les mémoires.
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Dimanche, en conférence de presse d’après Tour, le principal intéressé a été interrogé sur le sujet. «Il y a aura toujours des doutes. Le cyclisme a été un sport très troublé dans le passé, c’était avant mon ère. Les institutions ont investi pour lutter contre le dopage . Nous sommes l’un des sports les plus propres du monde», a livré le leader de la formation UAE.
Il a ensuite confié privilégier sa santé : «Ce n’est plus la peine (de tricher) et c’est même stupide de prendre des trucs qui pourraient avoir un effet sur votre santé, votre cœur. […] Le plus important c’est d’être en bonne santé.» Le vainqueur du Tour 2024 n’est pas le seul à partager cet avis. De nombreux directeurs sportifs le rejoignent. C’est le cas de Jean-René Bernaudeau (TotalEnergies), qui montre une forme d’agacement vis-à-vis de ce phénomène de généralité des choses. «En France, tout le monde doute, en France on n’aime pas les vainqueurs», a déclaré le patron de la formation française au micro de Cyclism’Actu .
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