nouveau rebondissement XXL dans l’affaire du match truqué

Les vidéos avaient donné le doute aux supporters kenyans et camerounais. Lors de l’opposition entre les deux sélections, le 11 octobre dernier à Yaoundé, les Lions indomptables s’étaient imposés quatre buts à un avec des réalisations signées Vincent Aboubakar, Martin Hongla, Bryan Mbeumo et Christian Bassogog.

Dans les cages des Harambee Stars, Patrick Matasi, joueur du Police FC dans son pays natal. Âgé de 37 ans, ce dernier aurait tenté de manipuler le match.

Un échange financier

En amont de la rencontre, une caméra discrète a filmé un échange entre le gardien et un autre homme, tous deux en trainde discuter d’une idée : truquer Cameroun-Kenya contre de l’argent.

Dans un communiqué publié hier, la fédération kényane de football déclare avoir ouvert une enquête pour soupçons de match truqué. Au courant des faits, cette dernière précise : « La FKF défend l’intégrité du football et a lancé une enquête officielle, en collaboration avec la FIFA, la CAF et d’autres autorités compétentes. Nous réaffirmons notre politique de tolérance zéro en matière de manipulation de matches et nous engageons à préserver la crédibilité de notre compétition ».

Plus tard, elle annonce une sanction visant son propre gardien de but : « La Fédération kényane de football a suspendu provisoirement le gardien de but Patrick Matasi de tous les événements et compétitions impliquant la FKF pour une durée de 90 jours, suite aux inquiétudes soulevées par la circulation de vidéos suggérant une possible manipulation de match ».

Une nouvelle décision dans cette série de matches truqués, dont le continent africain est impacté depuis plusieurs décennies.