Nouvelle accusation contre Dominique Laroche, qui aurait interpellé la plaignante

Dominique Laroche, déjà accusé de crimes sexuels sur une adolescente, devra faire face à une accusation supplémentaire. Il s’en serait pris verbalement à la plaignante, alors que son procès battait son plein.

L’incident se serait produit le 3 mars dernier, soit le jour même où il témoignait pour sa défense. L’ancien skieur acrobatique aurait alors manqué à l’une de ses conditions.

À la suite de son arrestation, Laroche s’était en effet engagé à ne pas communiquer ou tenter de communiquer avec la présumée victime, aujourd’hui dans la trentaine.

Au palais

Selon nos informations, Laroche aurait interpellé la plaignante alors qu’elle se dirigeait vers la sortie du palais de justice, à la fin de la journée d’audience. Il aurait alors réprimandé la jeune femme en des termes peu élogieux, sous les yeux de constables spéciaux.

Plus tôt dans la journée, pendant son témoignage, il avait catégoriquement nié les allégations de la plaignante, qui affirme avoir été initiée à la sexualité par Laroche dès l’âge de 13 ans.

L’homme de 64 ans a plutôt assuré que c’est elle qui lui avait fait des avances alors qu’elle était majeure.

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Il s’en serait suivi une relation intime et secrète qui aurait duré quelques années, avec des contacts sexuels consensuels, jure-t-il.

Le sexagénaire a ajouté que c’était la jeune femme qui l’avait initié à des pratiques sexuelles fétichistes, et non l’inverse, comme l’a déclaré la plaignante.

Son témoignage s’était conclu sur une note émotive lorsqu’il a exprimé sa surprise d’avoir été accusé de crimes sexuels sur une mineure. Aujourd’hui, j’ai besoin que trois personnes sachent que je dis la vérité : ce sont mes trois enfants. C’est tout ce que j’ai à dire. Quel fiasco! avait-il déclaré avec émotion.

C’est par la suite qu’aurait eu lieu l’interaction avec la femme qui avait porté plainte contre lui.

Comparution jeudi

Le résident de Lac-Beauport doit comparaître ce jeudi pour répondre à la nouvelle accusation de bris d’engagement.

Son avocat, M^e Charles Levasseur, a préféré ne pas commenter à ce stade des procédures, indiquant à Radio-Canada que son client allait plaider non coupable.

Concernant les accusations de nature sexuelle, la juge Marie-Claude Gilbert, qui a présidé le procès, devrait prononcer son verdict à la fin du mois de juin.