Des perturbations sont à prévoir dans les établissements scolaires ce mardi (25 mars). La mobilisation se jouera sur deux fronts.
D’abord dans la rue pour les grévistes. Un rassemblement est prévu à 9 heures, devant la mairie de Pointe-à-Pitre.
Les élus sont également mobilisés, notamment à Paris auprès de la ministre de l’Éducation nationale, Élisabeth Borne.
Maintenir la pression
L’objectif est de maintenir la pression pour les uns pendant que les autres essaient de décrocher un rendez-vous rue de Grenelle.
L’objectif commun, obtenir l’annulation de la suppression de 89 postes d’enseignants annoncée pour septembre prochain.
Et depuis vendredi, députés, sénateurs, Région, Département et depuis peu, l’association des maires soutiennent les personnels enseignants. Car la situation est alarmante face à l’échec et au décrochage scolaire des élèves.
« Plus d’enseignants et un meilleur suivi des élèves »
Selon les syndicats, il faudrait créer des emplois afin d’inverser la tendance avec plus d’enseignants, plus de classes et un meilleur suivi des élèves.
Ainsi, syndicats, parents et élus sont d’accord pour frapper un grand coup et ne pas faire que la grève se prolonge au détriment des jeunes élèves guadeloupéens.
Déjà en 2020, l’union avait permis de sauver des postes d’enseignants.
Pas sûr qu’en 2025, le résultat soit le même, alors que le gouvernement n’a qu’une seule priorité faire des économies.
« Le dialogue social est constant »
Du côté de l’académie, on refuse de s’aligner sur les analyses et conclusions des grévistes et on répond par d’autres chiffres et d’autres situations très compliquées que l’on demande de prendre, aussi, en considération.
La rectrice, Christine Gangloff-Ziegler, dit rester ouverte au dialogue :
Nous sommes évidemment ouverts au dialogue. Nous avons déjà eu plusieurs audiences. On discute très régulièrement avec les organisations syndicales et les fédérations de parents d’élèves. Le dialogue social est constant au niveau de l’académie. Il y a des moyens qui sont attribués à chacune des académies. Il nous appartient de les répartir. Il peut y avoir des discussions sur des aspects de répartition, bien entendu. Et je crois que chacun est quand même conscient de la situation budgétaire du pays et peut-être aussi de la situation internationale telle qu’elle existe.
Christine Gangloff-Ziegler a rappelé que le nombre de postes perdu en Guadeloupe à la rentrée prochaine est inférieur à la perte du nombre d’élèves.
Chaque année, nous améliorons nos taux d’encadrement. Je crois que chacun a aussi à faire des efforts et à comprendre qu’en améliorant nos taux d’encadrement, c’est déjà une plus-value pour nos élèves.
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