(Investir au Cameroun) – Dans le cadre du projet Promotion de la recherche, de l’innovation et de la culture numérique en Afrique centrale (Pricnac), l’Union européenne (UE) a investi 1,930 million d’euros (environ 1,264 milliard FCFA) pour le financement de 12 micro-projets au Cameroun en 4 ans. C’est ce qui ressort de l’atelier de capitalisation du projet qui se tient du 10 au 14 mars 2025 à Douala.
« Il est question d’évaluer ce projet à la fois sur le plan quantitatif et qualitatif de façon à pouvoir le disséminer et de pouvoir mettre un plan de pérennisation qui permet à ce que ce genre d’initiative puisse perdurer », a déclaré Pr Alain Kiyindou, directeur régional de l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF) Afrique centrale et Grands-Lacs.
D’un coût global de 4,884 128 millions d’euros (environ 3,199 milliards FCFA) pour 17 mini-projets dans 8 pays d’Afrique centrale, le Pricnac a été financé à 15% par l’Organisation des Etats de l’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (Oeacp), et à 85% par l’UE dans le cadre du fonds ACP pour l’innovation et son programme recherche et innovation.
Le projet qui s’est déroulé de janvier 2021 à janvier 2025, a pour objectif de renforcer les capacités recherche-innovation dans les pays d’Afrique centrale par la consolidation des écosystèmes d’innovation et la création des synergies productrices entre l’entrepreneuriat, le numérique et les politiques d’innovation au service du développement durable et de la réduction de la pauvreté.
Le Cameroun a concentré 70% des 17 mini-projets du Pricnac et consommé 60,48% de son budget. Parmi les projets financés, il y a Synerime (création d’opportunités d’emplois jeunes par les synergies entre les écosystèmes de la recherche et l’innovation et les membres de l’entreprise) porté par l’ingénieur camerounais Flavien Kouatcha.
Financé à hauteur de 150 000 euros (près de 100 millions FCFA), ce projet a été implémenté dans trois pays (Congo, Cameroun, Gabon). « Nous avons formé des jeunes entrepreneurs et innovateurs étudiants à enregistrer un brevet, à proposer une solution à une entreprise et à rédiger des contrats avec des entreprises privées de sorte que ces entreprises puissent adopter leurs solutions », explique Flavien Kouatcha.
Frédéric Nonos
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