« On ne va pas lâcher » : après la défaite de Clermont à Monaco, Pascal Gastien se projette vers la réception de Lyon

Le Clermont Foot n’est pas encore en Ligue 2, malgré la lourde défaite concédée à Monaco (4-1), ce samedi. Et le coach clermontois, Pascal Gastien, se projette déjà vers le prochain match au Montpied, dimanche 12 mai contre l’OL, que son équipe devra absolument remporter pour continuer de lutter pour un maintien ne tenant plus qu’à un fil, désormais.

Pascal Gastien (entraîneur du Clermont Foot). « La défaite est logique et incontestable, car il y a une vraie différence entre nous et l’un des leaders du championnat (Monaco est 2e de Ligue 1, ndlr).

Mais je pense qu’on a bien abordé le match, avec un bon premier quart d’heure. Hélas, on a fait des erreurs qui étaient relativement faciles à éviter. On a été plutôt cohérent en première mi-temps, mais après la pause, on a voulu aller trop vite.

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Face à des joueurs de cette qualité, on ne peut pas se permettre de laisser autant d’espaces. C’est une grosse déception, mais on est toujours en vie.

Dès le week-end prochain, on va repartir au travail pour essayer d’arracher ce maintien. On ne va pas lâcher, on va agir. »

Johan Gastien (milieu du Clermont Foot). « Il n’y a pas eu photo. Autant en première mi-temps, on peut avoir des regrets, autant en deuxième c’était trop compliqué. On fait des erreurs sur les quatre buts et contre une équipe comme Monaco, ça ne pardonne pas.

C’est fatigant et ce n’est pas notre niveau. On ne peut pas faire un match comme on a fait contre Reims et derrière enchaîner comme ça. Mais c’est à l’image de notre saison. C’est désolant et fatigant. Mais il y a encore de l’espoir. »

Florent Ogier (défenseur du Clermont Foot). « J’ai encore espoir, il faut se raccrocher à ça avant de tirer les conclusions de cette saison. Il y en aura beaucoup, car il y a eu trop de défaillances à tous les niveaux.

Mais c’est quand même incroyable de pouvoir encore se maintenir après la saison qu’on fait. On a peut-être une bonne étoile, finalement. »

 

Propos recueillis par Laurent Calmut

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